Gauntlet (Steam version)
- Développeurs Arrowhead
- Editeur Warner
- Type Hack ‘ n Slash
- Support PC
- Sortie 23/09/2014
- Nombre de joueurs: 1 à 4 (coop local et online)
Dans le même genre :
- Hammerwatch
- Hereos of loot
- Quartet
- Jack Bros
- Final Fantasy Chronicles
- Captain Fizz Meets The Blaster-Trons
Gauntlet nous revient sur PC (bizarrement pas encore console,mais ça ne saurait tarder niveau annonce non?) par les petits gars qui ont fait Magicka. Après 2 épisodes arcade & 8bit mémorables sur le concept ultra simple du beat’em all / hack’n Slash. La série est très vite tombée dans l’oubli avec des titres 100% dispensables sur Dreamcast, PS2, Game Cube, GBA, DS et j’en passe… Voyons voir ce que nous réservent les suédois d’Arrowhead pour cette version puisant ses ressources dans la quintessence de la série : vue du haut, difficile, de la bagarre, et du coop 4 joueurs (local & online).
Dès le lancement de cette nouvelle version gantelée (ho ho!) par les papas de Magicka, la sauce semble prendre et les vieux réflexes sont là. Pas de menus compliqués, après un tuto anecdotique (à part pour le sorcier, sauf si justement vous avez déjà joué à Magicka) vous voilà immédiatement plongés dans les épreuves du gauntlet. Le scénario proche de zéro, est juste là pour planter brièvement le décor, justifier la baston, et agrémenter les personnages de voix (très bien doublées en français au passage). Mais c’est parfait ! Parce qu’on en a rien strictement RIEN à faire du scénario. On veut jouer en coop (local ou online) avec ses potes, un point c’est tout.
Les habitués ne seront pas dépaysés. Un guerrier, un elfe, une valkyrie et un sorcier. 3 boutons d’action avec des frappes normales, spéciales et une touche de pouvoir. On passe son temps à massacrer purement et simplement des zombies, orcs et bébé araignées. Gameplay hyper facile, la seule différence se fera dans le choix du personnage, pour une fois, totalement différent. Valkyrie et Barbare seront au corps à corps, alors qu’Elfe et Magicien lanceront des projectiles à distance. Le guerrier barbare est le plus simple et le plus bourrin (également celui qui a le plus de vie), la seule femme de la partie mise sur sa rapidité, ses contres et son attaque à l’épée plus horizontale que le guerrier, l’elfe se compare exactement à un shoot’em up vue du dessus (le stick de droit tire les rafales de flèches dans le sens que vous lui indiquerez, pendant que le stick de gauche dirigera le personnage) et enfin le magicien, plus subtil, tire sa jouabilité à 100% de Magicka, combinant au choix deux éléments (parmi feu, foudre et glace) pour créer un sort destructeur, ou de protection. Plus compliqué que les 3 autres personnages à prendre en main, il n’en demeure pas moins le plus intéressant à maîtriser.
Les niveaux sont articulés en 3 chapitres et se ressemblent tous plus ou moins. Vous explorez un donjon à la recherche de trésors (pour upgrader vos armes chez le marchands) , vous dénichez les clefs pour avancer toujours plus loin, vous dégommez les totems, spawners de monstres, et enfin vous décapitez le boss. Un gros point faible du jeu puisque l’on tourne totalement en rond. On a limite l’impression d’avoir affaire à un Rogue Like tellement le level design est peu inspiré. Les seuls obstacles des niveaux, en plus des monstres, sont toujours les mêmes : des piques sortant du sol tentant de vous poignarder. Pourquoi pas plus de folie? Peut-être la paresse ou la volonté, encore une fois, de faire uniquement du hack’n Slash sans filet, dans son plus simple appareil. L’exploration est BEAUCOUP plus dure et compliquée seul qu’en coop où vous pourrez vous aider à renaître.
Si graphiquement & esthétiquement, il nous rappellera Diablo 3, le côté RPG et loot est, quant à lui, totalement simplifié. Ici, tout est fait pour que le jeu soit accessible à toutes et tous immédiatement (ou plutôt instinctivement?). Pas besoin de faire de longues explications sur les boutons, filez la manette à votre ami en lui donnant le guerrier, prenez l’elfe ou le magicien, et tapez dans le tas. Ni plus. Ni moins.
Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!
Si ce nouveau Gauntlet n’est pas un jeu excellent, il n’en demeure pas moins être un bon jeu fun à plusieurs. Redondant et difficile tout seul. Il faudra nécessairement y jouer avec des amis. Le faire avec des inconnus sur le net perd également beaucoup de son charme. C’est un jeu qu’il faut absolument dompter en local ou avec micro sur le net, l’échange étant indispensable. Comptez environ 6h pour aller au bout du jeu (ce que je n’ai pas fait pour être franc, j’ai juste disputé 5 parties de +/- 45 min), c’est un tout petit peu trop cher (20 € actuellement sur STEAM).. Si vous voulez un bon conseil, attendez une promo, et allez jouer en attendant à Hammerwatch, Tower Fall, Lethal League et Nidhogg.
Y’a bon!
- Instinctif, bourrin, jouissif précoce
- 4 personnages vraiment différents
- Coop Online et Local
- La gameplay du magicien
Beuargh!
- Toujours la même chose
- Pas de surprises
- Sans intérêt seul
- Graphiquement joli mais pas assez varié
La désinfo en +
Jeter le gant ?
Au Moyen Âge, le gant faisait partie de l’armure, il était en cuir et revêtu de lames métalliques imbriquées : on l’appelait un gantelet. C’est sous Henri III que le gant commença d’être porté… par les femmes, et sous Louis XIV qu’on adopta les gants de peau, dont la Suède se fit une spécialité. Mais, chargé d’une valeur symbolique, le gant a joué un rôle important. Jadis, le vassal remettait son gant droit au suzerain, en guise d’hommage personnel. Parfois, le seigneur qui chargeait un messager d’une mission lui remettait en dépôt un bâton et un gant, signes d’une délégation des pouvoirs. Surtout, la coutume consistait pour les chevaliers à jeter leur gantelet à terre lorsqu’ils voulaient défier quelqu’un au combat. Et celui qui se manifestait pour combattre contre lui relevait le gant, autre définition. L’idée de conflit a perduré et aujourd’hui, l’expression signifie lancer un défi. On a enfin l’explication de Monkey Island 3 pour la session de Banjo les gars !
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