Fenix Rage

  • Développeurs Green Lava Studios
  • Editeur Reverb Triple XP
  • Type Platformer qui fait pleurer du sang!
  • Support PC, et en 2015 sur Xbox One, PS4
  • Sortie 24/09/2014

Dans le même genre :

  • Super Meat Boy

Dans la famille des micros plateformer où l’on meurt des centaines de fois avant de passer un niveau, je voudrai Fenix Rage. On devra en effet déplacer notre petit personnage, et maitriser un double saut infini et un dash pour se rendre de la case départ au point de sorti du niveau. Sauf que forcément, tout ce qui se trouve entre les deux est mortel. Vous aurez donc tout le loisir de vous arracher les cheveux et rager en levant le poing. Voilà pour les bases, elles paraissent simples mais il vous faudra tout de même un peu de temps et de nombreuses vies pour bien les maitriser. Le jeu, même dans ses premiers niveaux d’apprentissage ne vous épargne pas et on ne passe pas si facilement au niveau suivant. Il y aura d’ailleurs d’autres paramètres à prendre en compte au fur et à mesure, que ce soit de nouveaux ennemis, ou mécaniques de jeu comme le fait de faire fondre des barrières de glace pour progresser ou des mini énigmes.

C'est mignon mais c'est dur!
C’est mignon mais c’est dur!

Si le tout se prend facilement en main, on n’obtient tout de même pas tout à fait la même sensation que lorsqu’on finit un niveau de Super Meat Boy. Non pas par manque de défi – terminer les niveaux en moins de dix secondes relève du véritable challenge, surtout si vous voulez récupérer les cookies bonus en chemin – non, ici le problème c’est qu’on a parfois la sensation que ce n’est pas complètement grâce à notre skill que l’on s’en sort, mais que l’on a été un peu chanceux. Certains patern d’obstacles mouvants sont parfois très tordus et on a beau faire le niveau des dizaines de fois, il est assez frustrant de réussir un passage, et parfois pas, sans avoir la sensation d’avoir « mal joué ». C’est là un point faible du jeu car , dans le très bon die and retry, le joueur se blâmera lui-même, vous savez, la main sur le front et en disant « mais qu’est ce que je suis *** ». La faute peut-être à des niveaux parfois un peu trop chaotiques, notamment les derniers, et des éléments un peu aléatoires qui viennent perturber votre progression, comme des ennemis qui traversent les murs ou des boss qui tirent des missiles, des ennemis près à vous sauter à la gorge le tout dans de tout petits espaces. Non, Fenix Rage ne tient pas la comparaison face à un Super Meat Boy qui reste la référence du genre.

fenix rage cookie

Ça n’en reste pas moins un jeu agréable, à la direction artistique sympathique et simple d’un jeu flash. La bande son pourra en irriter plus d’un avec sa chip tune rock qui tourne en boucle. Pour ma part, bien que je n’ai retenu aucun morceau en particulier, je l’ai tout de même trouvée agréable et bien dans l’esprit du jeu. Ajouter à cela un contenu conséquent de base plus des niveaux bonus qui vous demanderont de parfaire tel ou tel skill et vous obtenez un jeu bon jeu qui mettra votre patience à l’épreuve !

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Alors oui, Fenix Rage n’égale pas Super Meat Boy, mais il offre tout de même une expérience de jeu tout à fait correcte avec des mécaniques de gameplay originales. On regrettera donc le chaos qui règne dans certains niveaux et qui génère aussi bien de la frustration que le sentiment d’avoir été chanceux sur certains coups. 

Y’a bon!

  • Du challenge, du vrai
  • contenu généreu
  • mécaniques de jeu originales

Beuargh!

  • par fois frustrant à cause de niveaux chaotiques
  • La musique ne plaira pas à tout le monde

La désinfo en +

On profitera de l’occasion pour vous conseiller la lecture de la saga du Phoenix et celle du Dark Phoenix, un grand classique des X-men, que vous retrouverez dans des intégrales de 1976-1977 et 1980. 

Show Full Content

About Author View Posts

Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

Previous Si Final Fantasy XV était sorti sur PS1, il aurait pu avoir cette tête
Next Pokémon Rubis Oméga/Saphir Alpha : une démo en approche

Comments

Laisser un commentaire

Close

NEXT STORY

Close

Test : Final Fantasy XVI – Les Rémanences du Ciel – Premier DLC bien trop sage

20/12/2023
Close