Annoncé depuis longtemps par Ubisoft, leur premier titre VR Eagle Flight vous place dans la peau d’un aigle majestueux survolant un Paris rendu à la nature depuis longtemps. Une sorte de “Je suis une Légende” sans zombie en somme, mais avec des loups, des ours et pas mal d’autres volatiles.
Chasse & pêche
Quoiqu’on puisse en penser, il y a bien un mode “Histoire” dans Eagle Flight, nous permettant d’apprendre de plus en plus de fonctionnalités, comme accélérer, ralentir, envoyer des “balles sonores” ou encore pêcher. Paris est une ville assez grande et compte de nombreux défis à relever, allant de la chasse aux vautours à la récolte d’objets en passant par les courses chronométrées. Tous ces défis sont bien entendu accessibles à tous, mais les réussir avec le meilleur score est plus complexe qu’il n’y paraît et réserve pas mal de défis aux joueurs.
On dirige notre volatile grâce aux mouvements de tête (ce qui peut-être assez drôle pour votre entourage), l’accélération étant gérée par la touche R2, tandis que le freinage – indispensable pour certains passages – utilise la touche L2. Les balles sonores sont le cris de l’aigle, sorte de projectiles à même de flinguer les ennemis, se déclenche avec un la touche carré, mais sont soumises à une petit cooldown à prendre en compte lors de vos attaques.
Niveau sensations, ça reste loin des montagnes russes, ce que votre estomac appréciera, néanmoins, certaines courses en sous-sol vous imposeront autant de vitesse que de précision dans des passages étroits qui ne vous pardonneront aucune négligence.
Paris sera toujours Paris
A part donc un torticolis pour les plus assidus, vous ne risquez pas de vous rendre malade avec Eagle Flight. Les challenges sont nombreux et l’histoire se débloque au fil de votre progression dans Paris, déverrouillant par la même occasion les défis dans d’autres quartiers.
On se surprend à flâner dans les airs sans lancer de défi, juste pour le plaisir de virevolter entre les bâtiments
On reste agréablement surpris de la maniabilité du tout, point sur lequel on ne misait pas grand chose. Et à mon grand étonnement, ça fonctionne très bien, le vol étant naturel, précis et réactif. A tel point d’ailleurs qu’on se surprend à flâner dans les airs sans lancer de défi, juste pour le plaisir de virevolter entre les bâtiments, attraper un poisson au survol de la Seine ou s’engouffrer dans les passages étroits des ruines.
Outre le solo déjà sympathique, un mode multijoueurs simple mais efficace vient se greffer au tout, imposant à deux équipes de 3 aigles une compétition pour ramener une proie désignée à son nid le plus rapidement possible. Un genre de mode “Capture The Flag” adapté aux rapaces assez prenant, puisque le joueur qui sera le plus rapide à récupérer le colis se verra poursuivi par ses adversaires et défendu par ses coéquipiers à coup d’ondes sonores sifflant de toute part. Même avec un bouclier temporaire (touche Rond) et un bouton permettant de regarder et tirer en arrière (touche Croix), le joueur n’a d’autre choix que de voler à toute vitesse, zigzaguant à travers les obstacles pour esquiver les attaques ennemies tout en maîtrisant son vol pour ne pas finir écrasé contre un obstacle. Assez grisant.
Conclusion
Honnêtement, n’on en attendait pas autant. On ne va pas dire que le titre se glorifie dans la variété, mais Eagle Flight propose un contenu en parfaite adéquation avec son propos de base, à savoir contrôler des aigles dans un Paris retourné à l’état sauvage. Bon nombre de défis – dont la difficulté s’accroît à chaque nouvelle épreuve – attendent les joueurs, entre parcours chronométrés, courses en sous-sol, missions d’escorte étonnamment supportables ou capture de proie. En terme de multijoueurs, le seul mode proposé est certes peu ambitieux, mais reste efficace et promets des joutes à plusieurs plutôt prenantes. Bref, un achat sympa, adapté à tous, sans pour autant être un incontournable.
Eagle Flight
- Développeurs Ubisoft
- Type Défis de Rapaces
- Support PS4, PC
- Sortie 08 Novembre 2016
Y’a bon!
- Un DA sympathique et colorée
- Les sensations de vol entre les bâtiments
- Beaucoup de défis, avec du challenge
- Les affrontements multi
Beuargh!
- Un seul mode multijoueur
- L’esquive des tirs ennemis un peu hasardeuse
- Des types d’épreuves qu’on voudrait plus nombreux