Child of light

  • Développeurs Ubisoft
  • Editeur Ubisoft
  • Type QRPG
  • Support PC, Xbox One, PS4, PS3, WiiU
  • Sortie 30/04/2014

Child of Light

Enfant de lumière…

Child of light, un RPG made in Québec inspiré par le JRPG dantan, empreint de poésie dans sa direction artistique et dans sa vision. a laisse rêveur tout joueur avec une âme sensible. Mais quand on passe son temps à ne mettre en avant que laspect faussement indé et sa beauté plastique, on est en droit de sinquiéter un peu sur le gameplay, vous savez cette petite chose qui, si elle est bancale, ne gardera personne en haleine. Lemballage nest rien sans le cadeau et puis comme disait Monsieur Chedid : Tas beau pas être  beau, woooh oh oh, jtai dans la peau.

Cet article ne contient aucun spoiler sur l’histoire.

Child of light, le plus beau des bébés?

Je vais y aller franco (même si moi c’est fred), Child of light est irréprochable sur sa direction artistique, oui c’est beau, oui les musiques sont envoûtantes, et oui c’est bien raconté.

L’aventure se traverse avec émerveillement et nest jamais prise en défaut. L’attention aux détails y est extrême et l’univers est l’un des plus crédibles qu’il m’ait été donné de côtoyer dans un jeu de rôles typé JRPG depuis longtemps et qui, surtout, nous évite le club, pas si fermé, des amnésiques anonymes qui doivent sauver le monde.

Bref cest beau comme un livre pour enfant. Mais ce qui au final intéresse réellement le joueur c’est de savoir s’il sagit bel et bien là dun bon RPG.

Jeu denfant

Globalement, Child of Light a bien digéré les mécaniques et les atmosphères de bons vieux jeux comme Grandia ou Grimm. On retrouve donc des éléments très connus comme l’arbre de compétences à faire évoluer à chaque niveau pris, ou encore les améliorations d’armes, armures et compétences. Dans un souci d’accessibilité, toutes ces composantes sont ici simplifiées. Et je dois vous avouer que ça nest pas un mal, la surcomplexification de ces parties-là ont tendance à me faire sortir du jeu et m’ennuyer en général.

Ceci étant dit, je me doute que beaucoup de fans hardcore du genre risquent de grimacer, mais sont-ils réellement visés par Child of light? Surtout quand on se retrouve avec des limitations tant aux niveaux des actions que des configurations possibles en combat.

C’est d’autant plus flagrant quand on finit par se rendre compte qu’en dépit de personnages diversifiés, intéressants et hauts en couleurs, on finit surtout par en abandonner la plupart et ne presque jamais les utiliser dans notre groupe. Une fois que l’on a compris la technique et qu’on la bien rodé on ne s’en écarte presque pas. A cela vous ajoutez le fait que l’on sente clairement que le personnage principal, c’est Aurora et les autres ne sont que de pauvres faire valoir. Et c’est bien dommage, la force d’un RPG c’est aussi  de pouvoir s’attacher à un groupement de personnages. La courte durée de vie naide pas non plus sur ce point (12 bonnes heures et cest bouclé).

C’est mon fils ma bataille

En ce qui concerne les combats justement, ici tout est affaire de timing, une jauge se trouvant en bas de l’écran vous montre qui est sur le point d’agir. Chaque combattant est représenté par une petite icône et il faudra la jouer serré pour arriver à éviter que votre ennemi n’attaque le premier, ou n’attaque tout simplement pas. Car il faut bien savoir une chose concernant cette jauge temporale, cest que tout le monde peut reculer. Une attaque, un contre, et hop le coup que vous prépariez est annulé et vous perdez du temps. Bien entendu, cet état de fait est valable pour vos assaillants.

Si vous calculez bien vos coups par contre, il est tout à fait possible d’enchaîner sans être interrompu par l’ennemi. Et pour ce faire, des indications de durée se trouvent à côté de vos actions et vous seront d’une grande utilité.

Autre point stratégique non négligeable, Igniculus (votre petit compagnon) peut, en plus de vous soigner, ralentir la progression dun ennemi. Attention car sa jauge de pouvoirs se videra plus vite qu’elle ne se remplira.

Si toutefois les idées sont sympas, le gros problème est le manque de variété des situations, qui seront très vite lassantes et perdront de leur superbe au fil de l’aventure, davantage encore vers la fin.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Si Child of Light est une vraie petite merveille artistique et scénaristique, très vite l’aspect découverte et magique diminue au fil des courtes heures de jeu. Comme s’il n’arrivait pas à garder cette fraîcheur et cette inventivité tout du long, au point de tomber dans une certaine redite. On regrettera aussi le manque dimplication réelle par rapport au monde et aux personnages qui vous entourent. Tout cela manque d’interactions réelles et au final d’intérêt.

Child of light, même sil est loin d’être mauvais et trouvera sa place sans problème dans votre ludothèque de coeur, est plus proche du soufflé qui retombe que de la pépite ultime que l’on nous a vendue.

Y’a bon!

  • Esthétiquement bien marqué et reconnaissable
  • Une durée de vie qui évite de justesse au jeu de sombrer dans l’écoeurement
  • Gameplay simple, efficace…

Beuargh!

  • … qui au final manque de profondeur et devient vite répétitif
  • Les compagnons d’aventures finalement sous exploités
  • Une rejouabilité toute relative
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Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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