Alien Isolation

  • Développeurs : The Creative Assembly
  • Editeur : Sega
  • Type : FPS anxiogène et baveux
  • Supports : PC, Xbox One, PS4, Xbox 360, PS3
  • Sortie : 07/10/2014

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Alien, c’est un jeu bien qui aurait pu être parfait. Et là, si vous aimez les avis construits, vous continuez de lire, sinon, vous pouvez déjà fermer votre onglet et dire « ok, j’attends une occase ». Moi j’aimerais bien que vous lisiez, parce que ça fait quelque chose comme un mois que je suis sur cette critique, et rarement un jeu m’aura pris tant de temps à trancher.

Permettez moi d’éviter la présentation d’Alien, si vous êtes nés avant 2000, vous devriez connaître. Sinon, tu n’as pas l’âge de nous lire, coquin. Dans Isolation, on incarne Amanda, fille de la célèbre Ripley (Sigourney Weaver), restée sans nouvelles de sa mère depuis un paquet d’années. Elle s’en va donc sur la station Sevastopol afin de trouver des traces de sa pauvre génitrice, une boite noire ayant été retrouvée dans ce coin là, le tout sans savoir qu’un xénomorphe (néophytes, comprenez par là un Alien) rôde dans la station. Sympa comme surprise.

Les premières minutes de jeu sont marquantes. C’est le bordel, tout se crash, on est dans un vrai film de SF catastrophe, le tout avec d’innombrables clins d’oeil à la saga de Ridley Scott (là, petit néophyte, je parle des films Alien).

Va falloir refaire la peinture...
Va falloir refaire la peinture…

Humains : méchants, Androïdes : méchants, Alliés : zéro

L’arrivée sur Sevastopol se fait dans l’angoisse totale, car le peu d’espoir en voyant des humains est anéanti par le fait qu’ils vous tirent une balle avant même de parler, prenez donc garde à vos semblables, ils sont tout aussi détestables que les Androïdes, qui, au début, donneront l’impression d’être à votre service… Ils ont du mal digérer la pomme du goûter (alors celle-ci, je suis allé la chercher TRÈÈÈÈS loin).

Et c’est là que la tension monte d’un cran. On comprend très vite que l’affrontement direct avec les Humains est envisageable mais rude, du fait du nombre de balles ULTRA limitées qui viennent compléter un basique pistolet. Et ce n’est pas avec la clé à molette que vous ferez la différence à longue portée. Mieux vaut donc être très discret.

Les Androïdes, eux, sont ultra résistants et il vous faudra patience et dextérité pour les abattre. Autant ne pas s’y attaquer.

Au menu du BBQ, Alien flambé
Au menu du BBQ, Alien flambé

Le paroxysme de la tension se trouve également dans les premières heures de jeu, quand on entend des pas très lourds dans les conduits au dessus de notre tête, que l’on voit de la bave en sortir par endroit, et qu’on entend quelques cris. Là, vous passerez environ 80% de votre temps à vous retourner, la peur est belle et bien présente dans les couloirs sombres et étroits de Sevastopol. Vous l’aurez compris : l’Alien est là, dans les parages, et le jeu de The Creative Assembly veut le faire comprendre sans le montrer. C’est gagné, chapeau bas, vous m’avez bien fait chier dans ma couche.

En bref, vous serez malmenés lors des premières heures de jeu. Et oui, malmené, c’est le mot. Je ne vous en dirai pas plus, à vous de découvrir, mais l’arrivée d’un certain objet faisant bip bip ne saura qu’accentuer l’angoisse et le sentiment de claustrophobie à l’égard du truc difforme qui vous pourchasse. C’est également ce qui causera à Alien sa perte.

Et ça redescend…

Mais là où le bat blesse, ce n’est pas à la première apparition de l’Alien, terrifiante. C’est à la deuxième, puis à la troisième, où il vous courra après, et vous tuera, alors vous recommencerez au début, et encore, et encore, et ce pendant 20 minutes, la faute à un système de sauvegarde à l’ancienne, sans checkpoints. Au final, vous vous retrouvez devant un jeu qui aura des airs de bête Die And Retry (et je n’abuse rien).
Ainsi, même si ses mouvements sont plus ou moins aléatoires, et qu’il se déplace aussi bien sur

Bip bip bip bip biiiiiiiiiiiiiip
Bip bip bip bip biiiiiiiiiiiiiip

le sol que dans les conduits, le xénomorphe ne vous fera plus peur. Pire même, il vous fera juste chier, du fait qu’il soit invincible, qu’il soit toujours là, et qu’il ne surprenne plus. Il vous oblige juste à courir. Et c’est comme ça qu’Alien Isolation perd toute sa saveur après quelques heures de tension gigantesques.

Je fais l’impasse sur les détails du gameplay, sachez que c’est un jeu d’infiltration où les ennemis peuvent cependant vous repérer d’un peu trop loin, sachez que vous pourrez pirater des systèmes d’aération sans trop comprendre pourquoi, mais que dans l’ensemble, le jeu est assez joli et quand même agréable à parcourir. Cependant, il me tenait vraiment à coeur de parler des ressentis face au jeu, plus que des habituels critères de tests que vous pourrez voir par-ci par-là sur l’interwoueb.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Dur de donner une note à ce Alien Isolation… Si l’on devait noter les 4 premières heures de jeu, on lui mettrait la note maximale, le prix pxlection, et ptetre même un cookie. Si on doit noter les 10 autres heures, on mettrait une note moyenne, comme ici. Mais on va quand même rajouter un Pxlection. Faîtes ce jeu, au moins pour le début, pour vous rendre compte ce qu’est l’angoisse, comme elle doit être représentée dans un jeu vidéo. Tant pis pour le reste.

Y’a bon!

  • L’immersion excellente
  • La vraie peur au début
  • L’aspect graphique général plaisant

Beuargh!

  • Le bip bip
  • Le système de sauvegarde
  • Trop d’apparitions de l’Alien

La désinfo en +

Pourquoi l’Alien bave-t-il ?

Parce qu’il a mangé trop épicé. Tout simplement.

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Petit Ange Parti Trop Tôt

Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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