Sorti déjà il y a quelques mois (le 31 mai pour être précis), Dead Island Definitive Edition a pointé le bout de son nez sur les étagères des bonnes crèmeries dans une version reprenant tous les DLC et promettant un joli ravalement de façade. Aaaaah, Dead Island, ce jeu qui avait su faire le buzz avant même sa sortie en 2011. Si si, rappelez-vous : un logo censuré, un trailer qui envoyait du pâté (franchement, chapeau bas à celui qui a réalisé ce trailer : j’ai quasiment acheté le jeu rien qu’à cause de ça !), etc… pour, au final, se retrouver avec une galette difficile à avaler. J’exagère peut être un peu : le jeu n’était pas si mal que ça les premiers instants mais, les heures d’ennui se succédant, on ne pouvait qu’être mitigé à l’encontre de Dead Island, sentiment d’ailleurs renforcé par moults problèmes techniques. La leçon n’a d’ailleurs pas été retenue puisque un Dead Island Riptide est sorti en 2013 avec peu ou prou les mêmes tares que son grand-frère. Après avoir testé les versions PS3 et PC du jeu, c’est donc avec une certaine appréhension que je relançais les softs dans ma PS4, espérant que les améliorations apportées allait rendre le jeu meilleur et me donner envie d’enfin le terminer… sot que je suis.

Le ciel, la plage et… des zombies !

D’ores et déjà, un constat s’impose : Dead Island Definitive Edition n’a pas du tout changé dans ses mécaniques depuis sa version PC/PS3/Xbox 360. Je vous propose donc de passer brièvement sur divers éléments du jeu sans toutefois prétendre à une quelconque exhaustivité : il existe déjà un nombre incalculable de tests de Dead Island sur la toile depuis sa sortie et ils sont toujours d’actualité. Je ferai également l’impasse sur le test de Dead Island Riptide : les deux jeux étant similaires, il est inutile de les détailler à tour de rôle.

Dead Island Definitive Edition 2

Tout d’abord, le jeu se veut proche d’un Borderlands ; c’est-à-dire : un FPS dans un monde semi-ouvert par zones où il est possible de progresser, en solo ou en coopération, en ramassant ou en lootant des armes et en engrangeant des points d’expérience pour faire évoluer son personnage. 4 classes sont d’ailleurs prévues au menu, chacune d’entre elles ayant ses spécificités et ses arbres de compétences : si Sam B aime rétamer du zombie avec des marteaux ou des battes de baseball, Xian Mei préférera manier des armes tranchantes pour tailler le bout de gras avec les barbaques sur pattes. La grosse différence avec Borderlands, c’est que ça se passe sur une île paradisiaque au sable chaud et à l’eau bleu-azur… parsemée de zombies, cela va de soi !

Dead Island Definitive Edition 4

Laisser les morts reposer en paix…

Une fois les mirettes conquises par ce cadre idyllique et les joies de fracasser du crâne putréfié passées, on ressent très vite les limites de Dead Island : les quêtes sont fastidieuses et ennuyantes, les combats sont mous, le scénario est nanardesque au possible (il est peut-être assumé par les développeurs mais, à ce stade, on n’a plus envie de l’assumer pour eux), etc. Côté technique, je n’exagérerais pas en disant qu’il y a plus de bugs que de zombies dans Dead Island : collisions foireuses, hit box complètement fumée, wallhack,… tout est fait pour que l’immersion soit gâchée constamment par ces problèmes récurrents. Eh oui : même en passant à la génération suivante, le jeu est toujours aussi truffé de bugs.

On aurait même pu croire qu’avec cette version définitive sur une autre génération de console on aurait droit à un jeu bien relifté avec du 60 FPS. Même pas en rêve ! Les textures sont plus fines et la luminosité a été bien retravaillée, mais ça s’arrête là : le jeu est à peine plus beau qu’à sa sortie et montre juste les talents des développeurs de Koch Media à cacher la misère de la version précédente. Quant au FPS, le jeu arrive même à ramer encore plus que sa version sur PS3 : quand on n’est pas à du 30 images par seconde (framerate « normal » : oubliez le 60 FPS), celle-ci peut dégringoler à 15 images par seconde sans aucune raison, voire même freezer et carrément planter (ce qui m’est d’ailleurs arrivé durant un live…). Bref, Dead Island Definitive Edition est clairement un portage fainéant, à la limite du honteux. Parfois, il vaut mieux laisser les morts reposer en paix…

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On pourra se consoler avec les DLC (histoire de prolonger son « plaisir ») mais surtout avec Dead Island Retro Revenge, un Beat them all honnête qui vous amusera quelques heures pour les fans du genre. Mais bon, acheter une version définitive pour ne jouer qu’à Retro Revenge, ça relève d’un non-sens.

Dead Island Definitive Edition 3

Et un p’tit live pour éclairer un peu plus vos lanternes et illustrer mes propos (en deux parties vu que le jeu a planté) :

Conclusion

Comme dit précédemment, Dead Island Definitive Edition est un portage au mieux fainéant, au pire honteux. On retrouve exactement les mêmes problèmes que sur les versions de la précédente génération de console : technique à la ramasse, gameplay mou et surtout des heures d’ennui en perspective. Si vous aimez les promenades sur la plage agrémentée de zombie, le jeu vous procurera tout de même quelques heures (pas plus !) de fun, mais n’en attendez pas trop

Dead Island Definitive Edition

  • Développeurs : Techland
  • Type : FPS à zombies
  • Support : PS4, Xbox One
  • Sortie : 31 mai 2016

Y’a bon!

  • Un petit lifting
  • Un environnement bien travaillé
  • Dead Island Retro Revenge
  • Quelques heures de fun…

Beuargh!

  • … mais pas plus (très vite ennuyant)
  • Gameplay mou
  • Un portage fainéant, voire honteux
  • Truffé de bugs
  • Technique à la ramasse
  • 30 FPS et chutes de framerate inexplicables
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Petit Ange Parti Trop Tôt

Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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