En ce mois de juin caniculaire, j’ai pu aller voir Toy Story 4 et vous fait part de mon avis sur la suite de cette célèbre saga qui a bercé l’enfance de pas mal d’entre nous.

Synopsis : un nouveau peu conciliant

Depuis leur arrivée chez Bonnie, Woodie et son équipe apprennent à cohabiter avec les autres jouets déjà présent dans la maison. Ils doivent accepter leur changement de rôle et composer avec un nouvel arrivant peu commun : Forky. Toujours soucieux du bonheur de Bonnie, Woodie bravera tous les dangers du monde réel pour aider Forky à accepter sa condition de jouet et veiller sur sa maîtresse. C’est dans une aventure bien au-delà de leur chambre que nos héros vont devoir s’embarquer.

Un retour bien réfléchi

Toy Story 4 est un Pixar (Disney) dans sa forme classique. Un casting de voix toujours aux petits oignons avec quelques surprises tout de même ! L’arrivé de Keanu Reeves dans le rôle de Duck Caboom fera du bien avec son côté ridicule et sortira notre acteur de ses rôles de brun ténébreux muet. Toujours dans le chapitre des voix nous découvrirons un vétéran du jeu vidéo Steve Purcell fameux créateur de Sam & Max chez Lucasart ainsi que directeur artistique chez Pixar et co-directeur du film Brave dans le rôle des flippants Dummies. Et tant qu’à être dans la droite lignée des autres vous vous doutez bien que la réalisation est excellente. Une 3D vraiment sublime jusqu’aux micro-griffures sur jouets, un éclairage fantastique, en somme du vrai beau Pixar. Par contre, je dois vous avouer que je n’ai que très peu de souvenir de la bande son et cela m’inquiète un peu.

L’histoire en elle-même reste conforme aux attentes d’un Toy Story, ne vous attendez pas à des changements incroyables, mais après le succès du 3 je trouve que Pixar a tout de même pu se renouveler en poussant la réflexion sur la condition du jouet. Dans le 3 on parlait avant tout du changement de propriétaire, du passage à la vie adulte mais dans celui-ci la réflexion s’oriente vers la consommation et les effets de mode des jouets. Je n’irais pas jusqu à dire que Disney veut nous faire prendre conscience de l’abondance et de la surconsommation de jouet (surtout quand on voit leur ligne marketing) , mais tout du moins qu’un jouet peut être n’importe quoi et qu’il est avant tout là pour vivre des aventures et s’amuser.

Et c’est ici que je trouve la force de cette série, on aurait pu s’arrêter sur une bête suite mais nan ! On creuse, on pousse le concept plus loin. Nos héros vus et revus évoluent, sortent de leurs carcans et prennent conscience que leur vie leur appartient aussi.

4 et clap de fin ?

Pixar a bien compris que son audience a grandi et bien que réutiliser les mêmes recettes serait tentant, ils sont arrivés à se réinventer grâce à des rôles féminins plus présents en évitant les clichés de la potiche ou du simple garçon manqué ou des réflexions sur la consommation et les effets de mode. On trouvera une diversité de personnage plus grande que dans les autres que ce soit par leur style ou leur époque, ce qui fera plaisir aux parents et aux enfants (malin). Mais la question que vous vous posez tous est : Est-ce le dernier ? Ma réponse est formelle : NON ! Pourquoi tuer leur succès historique ? Il y a suffisamment de questions à la fin de ce film pour se dire « mais que va-t-il arriver ?», non pas qu’ils nous laissent sur un insoutenable cliffhanger mais plutôt sur des questions ouvertes et libres à interprétation.

Bien que cela me fasse du mal de le dire, Disney a réussi encore une fois à me faire venir en salle obscure et m’a fait passer un excellent moment (même une petite larme). Mais je ne m’avoue pas vaincu et je les attends de pied ferme pour le prochain.

Ah oui, restez jusqu’à la fin… 😉

Romain

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