Êtes-vous prêts à prendre les commandes d’un parc d’attraction insulaire rempli de charmantes grosses bébêtes communément appelées dinosaures ?

Jurassic World : Evolution
Bienvenue à Isla Matanceros.

Le jingle d’Universal retentit, la douce voix de notre Dr Ian Malcolm est là pour nous bercer au moins durant une vingtaine d’heures. Mais est-ce que ce cocktail sur fond de jeu à licence rehaussé d’une poignée d’acteurs de Jurassic World suffira à faire de Jurassic World Evolution un bon jeu de gestion ? Pas sûr que ce soit l’ingrédient miracle pour les fans de la franchise. Le principal intérêt du jeu réside tout de même d’une part dans la simulation d’élevage de dinosaures, la préservation/création d’espèces, et d’autre part la gestion ! Peut-être un poil trop casual à cause du portage sur console qui rend un tas de choses restreintes. Frontier a tout de même tenté de ne pas faire les mêmes erreurs que pour le remake de Zoo Tycoon qui techniquement était plutôt sympa, avec une gestion simple mais efficace, doté d’une ambiance vraiment agréable mais parfois trop répétitive.

Vue sur notre premier enclos. à herbivores.
Vue sur notre premier enclos à herbivores.

Vous êtes l’homme de la situation.

Le décor est planté sur base du film Jurassic World sorti en 2015 : on endosse le rôle de « savant fou » capable de tout gérer en prenant la tête des opérations sur les îles de l’archipel des Muertes. Le job est plutôt sympa, à nous la gloire et les richesses du monde en aménageant Isla Matanceros, Muerta, Perna, Sorna et Tacaño grâce à nos supers compétences en matière de terraformation et de construction. Il faudra pour cela remplir différents objectifs et faire face à de nombreuses situations de crise pour faire du parc la destination touristique la plus hypée du globe. Attention tout de même à ne pas perdre trop de visiteurs si vos carnivores se font la malle… C’est plutôt gênant comme situation même si les gens ne semblent pas affectés par quelques corps qui jonchent les allées.

Science, divertissement et sécurité

Même si dans l’ensemble le jeu brille par le réalisme de ses dinosaures, cette esthétique ne sera pas suffisante. En ce qui concerne la part de simulation des dinosaures, sans être parfaite, on est sur du très bon. On n’obtiendra pas trop facilement ces derniers puisqu’il faut à chaque fois construire un centre de création destiné à l’incubation de nos archosaures ovipares, avoir un génome exploitable et puis profiter de l’instant magique où on les relâchera dans leur enclos.

Avant d’obtenir ce fameux génome pour faire nos premiers spécimens, il est presque rationnel de se rendre sur des sites paléontologiques d’excavation afin d’organiser sa première expédition moyennant investissement. Il y en a un peu partout sur notre mappe monde afin de quadriller différents secteurs et ramener les meilleurs fossiles afin d’obtenir indéniablement un génome de qualité. Il faudra environ 50% voire parfois un peu plus selon la mission pour conglomérer une race par le biais de plusieurs fossiles excavés. Dès lors, l’incubation est possible et il ne reste qu’à profiter et bichonner votre grosse bête.

Et tout commença par un moustique et un peu d’ambre…

Chaque espèce possède ses statistiques : viabilité, régime alimentaire, attaque, défense,…
S’il préfère vivre en troupeau ou solitaire dû à son agressivité, etc. Il faudra prendre en compte toutes ces caractéristiques pour aménager au mieux l’enclos. La bonne santé de ces stars nées est essentielle pour faire fructifier votre business. Votre but dans Jurassic World Evolution est de fournir une expérience de qualité et sécurisée dans votre parc.

Conclusion

Pour clore, on pourra aborder la durée de vie du jeu qui file à toute allure pour un jeu de gestion aux mécaniques fort basiques et faiblardes. Sans être mauvais, Jurassic Park Evolution paraîtra vite mollasson et le tour des lieux sera rapidement effectué. On se retrouve très vite avec plus rien d’intéressant à se mettre sous la dent, contrairement à nos spécimens en enclos. Il est beau et doté d’une excellente facture sonore, son bestiaire est varié et la petite balade en hélicoptère ou en Jeep fait le café. Cependant, tout ces petits défauts pour un jeu d’un tel gabarit plombent vite la note et l’expérience. On aurait espéré mieux de Frontier mais c’est pas aussi catastrophique. On aime les dinos et on leur pardonne !

Jurassic World : Evolution

  • Développeurs Frontier Developments
  • Type Gestion
  • Support PS4, Xbox One, PC
  • Sortie 12 Juin 2018
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Vadu Amka

Rédactrice et tagueuse de salle de Press.

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