Le 3 Novembre 1982 sortait dans les salles « The Things », un film de Science fiction horrifique, réalisé par le célèbre John Carpenter. Distrust, développé par le studio Cheerdealers nous propose un titre librement inspiré par l’univers créé par Mr Carpenter. Au programme ? Un centre de recherche scientifique perdu dans l’antarctique.
Nous sommes donc au XXIème siècle en Alaska. Sans contact avec les occupants de la base scientifique, des chercheurs décident d’envoyer une équipe à bord d’un hélicoptère pour découvrir ce qu’il s’y passe. Manque de chance, arrivé aux abords de la base, d’étranges lumières irradient l’hélicoptère et le font malheureusement s’écraser. L’enfer blanc de Distrust peut alors commencer.
Malgré le nombre total de 15 personnages, seuls 3 seront disponible au début de l’aventure. Sur ces 3 personnages, vous ne pourrez au départ en sélectionner que deux. Heureusement, les autres personnages se débloquent assez vite au fil de l’histoire, et vous pourrez contrôler jusqu’à 3 héros simultanément. Chaque personnage possède bien sûr son propre lot de compétences. Vous voici donc lâché au milieu de la neige, à côté de la carcasse enflamée de votre unique moyen de transport.
De la gestion & une bonne dose d’angoisse.
Dans ses mécaniques de jeux Distrust se montre à première vue assez classique. Et pourtant, le jeu regorge de petits détails à prendre en compte. Vos personnages possèdent 3 jauges principales à surveiller: Une jauge de froid, une jauge de faim et une dernière jauge pour le sommeil.
La faim se gère assez facilement, il vous faudra explorer la base, fouiller pour récupérer divers aliments, barres chocolatés et parfois même des plateaux repas complet. Mais attention, entre les aliments pourris ou parfois simplement congelés, dans Distrust il ne sera pas question de manger n’importe quoi sans précautions.
Le froid lui se gère de façon plus simple. Il vous faudra vous équiper de vestes, fermer les fenêtres des bâtiments quand elles sont ouvertes et activer les divers poêles à bois ou à charbon qui seront dans les divers bâtiments. Mais il faudra aussi prendre le temps d’ouvrir proprement chaque serrure pour ne pas endommager les portes et pouvoir les fermer pour se protéger du froid. Soyez trop rapide, cassez votre serrure et vous serrez à la merci des courants d’air. Si vous pensiez être libre de faire des sorties, vous vous trompiez. A l’extérieur le froid se fait encore plus rude.
La dernière jauge, le sommeil est elle beaucoup plus complexe à prendre en compte. Vos personnages se fatiguent à chaque action. Et dans Distrust, tout est fatiguant. Démonter des meubles pour obtenir du bois, avancer dans le froid, fouiller. Toutes ces actions feront baisser votre jauge de sommeil. Ne dormez pas assez et la folie guettera vos personnages. Dormez trop et là ce seront les même lumières qui ont fait s’écraser votre hélicoptère qui viendront vous pourchasser. En effet, ces petites sphères lumineuses sont attirées par les ondes cérébrales générées lors du sommeil.
Des sphères lumineuse, rien d’inquiétant me direz-vous ? Et pourtant… Plus vous avancerez dans l’univers de Distrust, plus ces sphères auront une apparence complexe et terrifiante. Le tout, pour vous traquer et tout simplement vous tuer.
L’objectif principal dans Distrust est plutôt simple sur le papier. Vous devez trouver la sortie de la zone, pour atteindre le secteur suivant. Et pour cela il suffit juste de récolter certains éléments particuliers. Petit exemple, vous devrez récupérer une clé dans un coffre. Facile non ? Mais ce fameux coffre, où en est donc la clé ? Bonne chance pour trouver.
Conclusion
Si vous jouez à Distrust pour espérer un jeu qui vous fera trembler, passez votre chemin. Outre le léger stress de voir ses personnages mourir du manque de sommeil ou d’un empoisonnement alimentaire, l’ambiance est bien loin de ressembler à celle fournie par « The Things » dont Distrust se vente de s’inspirer. Malgré une quinzaine de personnages, une fois que l’on a compris que dans Distrust il ne faut faire durer la survie et se concentrer au maximum sur les objectifs, le titre ne fera pas long feu. En effet, même avec 6 niveaux différents, générés aléatoirement, il est possible, selon votre chance, de terminer le jeu en un temps record. Un jeu qui finira malheureusement par se révéler stressant au départ et seulement frustrant à la longue.
DISTRUST
- Développeurs Cheerdealers
- Type Survival Horror
- Support PC
- Sortie 23 août 2017