Shovel Knight
- Développeurs Yacht Club Games
- Editeur Yacht Club Games
- Type Plateforme à l’ancienne
- Support PC
- Sortie 26/06/2014
Dans le même genre :
- Ducktales
- Megaman
- Super Mario Bros3
- les bons jeux plateformes 8/16bits
Shovel Knight
Fruit dune campagne Kickstarter réussie et plusieurs fois repoussé, Shovel Knight débarque avec sa grosse pelle sur les écrans des joueurs PC. Voyons voir si l’attente valait le coup ou non.
Shovel Knight et Shield Knight sont 2 aventuriers parcourant le monde. Un jour, ils entrent dans une tour sans se douter que celle-ci recèle mille dangers. Le combat est rude et se conclut de manière tragique : Shovel Knight se réveille dehors, son amie a disparu et la tour, désormais scellée, se dresse devant lui. Après ce drame, notre chevalier décide de se retirer et de vivre en solitaire. Mais bientôt, la tour s’ouvre à nouveau, lâchant sur le monde une troupe de chevaliers maléfiques. Le monde a besoin d’un héros, il a besoin de Shovel Knight !
Super Mega Ducktales Bros 3
Autant le dire tout de suite : Shovel Knight est un vrai petit bonbon pour les nostalgiques de la période 8/16bits. Dès les premières minutes de jeu, on ressent directement les influences qui ont pesé sur la création du soft et qui se ressentent tout au long de l’aventure. Et autant dire quelles sont nombreuses : Megaman, Super Mario, Ducktales, Castlevania ,etc. Questions graphismes, on est dans du « Pixel art » pur jus pour notre plus grand bonheur. Certes on en voit beaucoup ces derniers temps grâce à la scène indé mais Shovel Knight réussit le pari d’avoir des graphismes agréables et de posséder son style propre et ce, malgré les nombreuses inspirations qui ont nourri sa conception.
Shovel Knight se veut donc un plateformer « à l’ancienne ». Notre but sera de vaincre les 7 chevaliers maléfiques pour ensuite terrasser leur chef, l’Enchanteresse. Comme dans un bon vieux Megaman des familles, il nous faudra parcourir des levels truffés de pièges et autres plateformes mouvantes avant de faire face au boss de la zone. D’ailleurs le level-design général rappellera celui des jeux du petit robot bleu de Capcom. Variés et bien conçus, ils mèneront à des boss du même acabit. Tout droit échappés de Megaman, ces derniers seront parfois simples, parfois retors mais toujours originaux.
On se roule des pelles ? (huehuehue)
La particularité de notre héros se trouve évidemment explicitée dans son nom. En effet, plutôt que de manier l’épée comme n’importe quel chevalier, Shovel Knight a décidé de faire de la pelle son arme de prédilection. En plus de frapper les ennemis, cette dernière permettra à Shovel Knight de déterrer des gemmes (qui serviront de monnaie) mais surtout de rebondir sur les ennemis. En maintenant le bouton bas tout en sautant, Shovel Knight « rebondira » sur les ennemis comme dans Ducktales. Attention toutefois, notre héros ne pourra rebondir que sur les ennemis ou certains éléments. Pas question donc de jouer du pogo stick à travers tout le niveau comme l’oncle Picsou. Une pelle, aussi efficace soit-elle, a ses limites.
Mais pour progresser, Shovel Kinght pourra compter sur d’autres armes que sa fidèle pelle. Une fois sur la carte du monde (jumelle de celle de Mario Bros 3), Shovel Knight pourra se diriger vers le prochain level, affronter les mini-boss qui popent aléatoirement sur la carte (Frères Marteaux powa !) ou bien se rendre dans un village rempli de créatures à l’allure parfois perturbante. C’est là que Shovel pourra dépenser les gemmes durement récoltées pendant son aventure. Plusieurs choix s’offriront au joueur : optera-t-il pour une augmentation de sa barre de vie/ de mana, l’amélioration de sa pelle et de son armure ou succombera-t-il devant les reliques vendues par le remuant Chester ? Ces dernières sont assez variées : canne à pêche (pour pécher des bonus), baguette de feu (pew pew pew), amulette rendant invulnérable pendant un court instant,etc.
En parlant du village, Shovel y rencontrera le Barde, un PNJ lié à lune des quêtes secondaires du jeu. Dans chaque niveau, le joueur pourra dénicher des partitions de musique (46 pour être précis). Souvent cachées dans des endroits difficiles d’accès, elles pourront être revendues au Barde contre monnaie sonnante et trébuchante. Et en bonus, ce dernier les jouera pour vous, chaque partition représentant une musique du jeu.
Tant qu’on évoque les musiques, on peut dire quelles sont une véritable réussite ! Pas étonnant vu qu’on les doit à Jake « Virt » Kaufman, qui a notamment officié sur les bande-sons de Contra 4, Retro City Rampage, Double Dragon Néon ou la version remasterisée de Ducktales (tiens, tiens !). Dans le plus pur style 8 bits, les musiques sont tout simplement excellentes : tantôt pêchues, tantôt relaxantes, elles accompagneront le joueur sans jamais le lasser. Et certaines se payeront même le luxe de rester coincées dans votre tête (venez pas dire qu’on ne vous aura pas prévenus).
Taste Justice, Shovel Justice!
Qui dit jeu rétro, dit grosse difficulté. Et sur ce point, Shovel Knight surprendra tout le monde. En effet, le jeu n’est pas si ardu que cela. Alors oui certains passages ou certains boss seront un peu « tendus du slip » et il ne faudra pas avoir les doigts en pâté de foie mais rien de vraiment insurmontable.
La difficulté est bien dosée et étant donné que vous aurez des vies illimitées et plusieurs checkpoints, vous pourrez en voir le bout avec un peu de patience.
D’ailleurs les checkpoints dans Shovel Knight sont un peu particuliers. Au nombre de 4 (parfois moins) par niveau, vous aurez le choix entre les garder ou bien les détruire. Si vous optez pour la seconde option, vous gagnerez de l’or mais vous perdrez le checkpoint. Une subtilité qui peut rehausser la difficulté pour les plus hardcore gamers dentre nous. Ces derniers pourront aussi compter sur un mode New Game +, une fois le jeu terminé, histoire de le compléter à 100% (bon courage !) et rehausser la durée de vie du titre. Cette dernière est assez honorable pour un jeu du genre : comptez entre 4 et 6h pour boucler l’aventure en ligne droite. A noter que l’éditeur,Yacht Club Games, nous promet des DLC gratuits qui devraient receler quelques bonnes surprises (l’un d’entre eux nous mettant dans la peau de Shield Knight, la partenaire de notre héros).
Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!
Pas besoin d’y aller par 4 chemins, Shovel Knight nous a vraiment séduits. On ressent tout lamour que les développeurs ont insufflé à leur bébé et on se plait à trouver toutes les références qui ont influencé la conception du titre. Difficile donc de lui trouver beaucoup de défauts : on pinaillera peut-être sur le prix et une difficulté qu’on aurait aimée un poil plus élevée. Mis à part ça, Shovel Knight est une brillante réussite et se hisse haut, très haut, dans le top des jeux indé au style rétro, illustrant parfaitement ce qu’il faut faire pour obtenir un soft de qualité.
Y’a bon!
- Graphismes en Pixel Art réussis
- Level-design maîtrisé et gameplay à l’avenant
- Des musiques au top!
- Une petite dose d’humour et de non-sens bienvenue
- Une difficulté bien répartie
Beuargh!
- le prix?
L’info en +
La Pelle, un super héros méconnu
Eh oui, il existe toute sorte de super héros et dans le film Mystery Men, on y trouve de parfaits exemples. Celui qui nous intéresse ici est la Pelle (interprété par William H Macy). Quel est son pouvoir? Et bien, il a un très bon coup de pelle et…..ben c’est tout en fait. Ah si, il a aussi des truelles et un casque avec une loupiotte! Il aime la justice, sa famille et les sandwich aux ufs. Par contre, il déteste les armes à feux et surveiller son cholestérol (cf le sandwich aux œufs)
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