Amis du BBQ bonjour. Délaissons les Simpson de notre ami Matt, pour retrouver un monument de la plateforme, celle qui a érigé Michel Ancel en héros et Ubisoft en acteur crédible du jeu vidéo ! Aujourd’hui, Rétro mais pas trop vous parle de Rayman !

Le concept

Rayman n’est pas le premier essai d’Ubisoft, loin s’en faut. Mais c’est le premier jeu du studio qui aura un rayonnement international, rapidement propulsé au sommet du jeu de plateformes aux côtés de Donkey Kong Country, Super Mario World et autres Crash Bandicoot (qui arrivera néanmoins plus tard).

Rien de très surprenant donc à retrouver d’interminables niveaux en 2D à scrolling horizontal. Armé de son poing et de ses cheveux, Rayman va devoir traverser six mondes différents afin de retrouver les Electoons/sauver son monde/renverser la Corée du Nord (rayer la mention inutile).

Le BBQ de Proust

rayman pxlbbqEt c’est précisément le level-design de Rayman qui va rendre le jeu si attachant. Si les mécaniques restent globalement celles d’un jeu de plateformes traditionnel, la direction artistique et l’ingéniosité de ces mondes si hauts en couleur va rendre l’aventure aussi attachante qu’agréable ! Sur des nuages, sur des crayons de couleur, dans une caverne, dans un monde de pâtisserie, dans un marais…Rayman va devoir composer avec une multitude d’environnements colorés qui vont donner tout leur sel à ce challenge devenu culte au fil du temps.

Battez-vous contre un saxophone qui vous assène de notes musicales, chevauchez un moustique géant, utilisez vos cheveux comme un « hélicoptère » pour flotter dans les airs, votre poing comme une arme et une torche (!)…Rayman ne vous laissera pas indifférent, tout y est signe de vie, tout est riche, tout est plaisant ! Sauf ces foutues Montagnes bleues, bien sûr. Tout au long de votre aventure, vous serez accompagnés par une bande-son magnifiquement composée et interprétée, s’adaptant parfaitement aux chemins tantôt ardus tantôt mignonnets que devra emprunter notre héros.

Car Rayman propose un véritable challenge. Que cette ensorcelée mignonnerie ne vous laisse penser que Rayman n’est qu’un Adibou sans bras, malheureux ! Rayman est un jeu à l’ancienne : ici, on ne vous proposera pas de finir le jeu (comprenez « l’histoire ») puis, histoire de prolonger un peu le plaisir, de « finir le jeu à 100% ». Dans Rayman, finir l’histoire…c’est finir le jeu à 100% ! Vous aurez besoin, pour atteindre l’antre de M. Dark (le boss final, qui est incroyablement difficile), de sauver TOUS les Electoons. En cherchant vous-même, comme un grand. Alors certes, la mission n’est pas impossible. Mais préparez-vous à fouiner comme un acharné dans tous les tableaux du jeu, afin de retrouver votre précieux. Mais même lorsque c’est difficile, c’est cool ! Mieux : Rayman nous rappelle que plus c’est difficile, plus c’est cool !

La vraie force de Rayman, finalement, c’est cette élégance, ce charme insolent qui se dégage de chacun des niveaux. Ubisoft a su mettre en place un jeu de plateformes au level design équilibré et réussi, mis en scène dans des décors superbes accompagnés de musiques féériques et enchanteresses. Vous saisissez l’idée ? Si comme moi vous avez joué à Rayman étant petit (sur PC comme sur PS1), vous ne pouvez qu’avoir été charmé par ce bijou de la plateforme !

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