Quand les petits gars de chez Pearl Abyss nous ont invité à venir découvrir Crimson Desert pendant une heure lors de l’édition 2024 de la gamescom, j’étais joie, tant ce titre me hype depuis son annonce en 2020. Pendant une heure, nous avons pu essayer une très grosse démo centrée sur les combats de boss.
Tuto chargé
Le jeu commence en force avec une introduction qui sert de tutoriel, combinant gameplay et cinématiques, pour se familiariser avec le système de combat. L’occasion d’en apprendre aussi un (tout petit) peu plus sur le lore de Crimson Desert qui semble sombre et mature, à l’instar d’un The Witcher 3, avec ses histoires de guerres entre factions d’un même pays. Cette petite mise en bouche est surtout l’occasion d’apprendre tout ce qui compose le système de combat : les frappes légère et lourde, le blocage, les parades, les coups de pied sautés, les attaques à distances, les esquives et les combos en tous genres. Pour être franc, j’ai été submergé par cette déferlante d’informations et me suis contenté des bases (frapper et esquiver) pour finir le tuto et ses “trash mobs”.
Une scène cinématique plus tard, le plat de résistance s’est dévoilé. Cette démo de Crimson Desert permettait de s’essayer à quatre boss, chacun offrant des défis retors mais différents dans leur approche. Et c’est là que la tonne d’infos du tuto prend tout son sens, tant les combats sont exigeants (attention, ça reste de l’ARPG, nous ne sommes pas en présence d’un souls-like). J’imagine qu’être propulsé d’emblée avec un personnage qui a déjà de nombreuses heures d’xp au compteur n’a pas aidé, mais il m’a fallu plusieurs dizaines de minutes pour (enfin) prendre le jeu en main et commencer à m’amuser en apprenant les patterns des boss pour mieux anticiper et répondre efficacement. Je pourrai juste reprocher l’impossibilité de cibler son adversaire. La caméra a tendance à s’ajuster automatiquement, notamment en zoomant et dézoomant, mais ça ne suffit pas toujours à garder un œil sur son adversaire.
Système de combat riche
Une fois les commandes à peu près assimilées, Crimson Desert offre des combats fichtrement dynamiques. Le héros virevolte dans tous les sens, tout comme les ennemis. Histoire d’ajouter une couche de spectacle supplémentaire, il faut reconnaître que le jeu est beau. Très beau même. Les panoramas, aussi bien de loin que de près, font l’effet d’une petite claque sur la rétine. Ajoutez à cela des environnement hautement destructibles et vous obtenez un spectacle visuel de haute volée.
Crimson Desert sera un monde ouvert. Malheureusement, le côté exploration était absent de cette démonstration. Néanmoins, j’ai pu m’arrêter et admirer le paysage qui s’étend au loin. L’occasion d’apprécier des décors à la topographie crédible et qui affichent loin, très loin. On pouvait distinguer d’immenses montagnes, de grands villages, des forêts ou encore des tours, et ce à perte de vue. Je vous avoue que j’aurai adoré aller me perdre dans ces environnements.
Cette petite heure en compagnie de Crismon Desert a su nous convaincre. Le système de combat est solide et plaisant. Si Crismon Desert nous gratifie en plus d’une histoire passionante et d’environnements aussi vivants que riches en découvertes, on tiendra sans doute là l’une des pépites de 2025.
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