Hard Reset Redux… Que dire de ce jeu. On va commencer simplement. Le redux signifie que le jeu a été remis au goût du jour. Déjà c’est un bon début, mais remis au goût du jour de quand? La version initiale nous vient tout droit de l’année 2011 et nous transportait dans un univers cyberpunk où votre but était de déglinguer une foultitude de toasters rebelles !

Pour ce faire, vous aviez droit à de la pluie, des jolies lumières illuminant la grisaille, quelques flingues et améliorations et un décor plus que fourni en explosifs. Si-si, vous savez, le poncif du baril rouge pour déglinguer du méchant. Enfin je dis ça… mais je n’avais pas joué à la version originale, donc pour moi le jeu est neuf. Passons-le donc sur mon grill impartial.

iRobot

Il faut savoir que je suis un fan de cyberpunk : ce genre d’univers m’a toujours attiré en raison de sa propension à critiquer la société actuelle dans des uchronies ou des dystopies révélatrices des maux de notre société. Ici le pitch est simple voire quasiment inexistant, ce qui semble normal pour les FPS de nos jours. Vous n’aimez pas savoir pourquoi vous déglinguez des gens ou des choses? Bref le scénar est écrit sur un timbre-poste et les machines qui ont brisé les lois de la robotique (Asimov se retourne dans sa tombe, en boucle, à une vitesse suffisante pour alimenter une petite ville en énergie) vous foncent dessus à toute berzingue et on comprend assez vite qu’ils veulent notre peau, les salauds.

Je ne sais pas qui s’occupe de l’urbanisme dans cet univers mais c’est un sacré pangolin le type

Salut toi, ça fait boum derrière

Qui dit Cyberpunk dit certains codes à respecter et, pour le coup, ça tient la route : on se retrouve face à un univers sombre avec une technologie avancée dont tout ou partie tente de vous faire la peau (toasters, mixeurs et compagnies). Par contre pour l’ambiance sombre… Comme dirait un rappeur français « Putain mais il pleut tout le temps dans cette ville de merde« . Il fait noir, et on a l’impression que le ciel va nous tomber sur la tête à tout moment du coup, on cherche les points d’intérêt et c’est assez vide : tout se ressemble au fur et à mesure que l’on avance. Résultat : on ne fait plus attention aux lieux que nous traversons, surtout si on est occupé à dézinguer les vilains robots qui arrivent, telle une horde de journalistes à une soirée VIP.

Toutefois, il est bon de noter que la musique, bien que secondaire, ainsi que les effets sonores sont très bons et participent à l’immersion.

DAAAAAAAAAAAAALLLLLLEEEEEEEEEEEEEEEEEK

Hormis le scénario, que reste-t-il du jeu? Notamment en termes de gameplay, sensations? La réponse dans cette deuxième partie.

*Petit jingle de transition*

Salut toi ! On s'est pas déjà rencontré?
Salut toi ! On s’est pas déjà rencontré?

Comme je vous l’ai dit, Hard Reset est un FPS mais pas un FPS comme maintenant (à la Battlefield ou à la call of, hein): on parle d’un shooter retour aux sources. On oublie l’escalade, les couvertures et autres sinécures actuelles. Ici, vous aurez deux flingues, des munitions à ne plus savoir qu’en foutre, des barils et roule ma poule. Roule ma poule car le jeu aurait pu être un rail shooter tellement la progression est linéaire et vous savez quoi? Ça fait plaisir.

Pas de prise de tête, un gameplay simple qui ne nécessite pas de prise en main particulière, un petit dash pour améliorer un strafing lourdaud de ce que j’avais pu lire de l’ancienne version.

On a aussi un système d’amélioration d’armes assez intéressant et qui a le mérite d’exister et de faire progresser votre sentiment de puissance, ce qui est toujours bon quand on est un Terminator inversé!

Voici à peu près le maximum de lumière que vous pourrez avoir!
Voici à peu près le maximum de lumière que vous pourrez avoir!

Du coup même si l’IA est bête comme ses pieds et les ennemis peu variés (les robots tireurs apparaissent tard), on prend du plaisir à dégommer l’électroménager qui nous arrive dessus à toute vitesse dans le petit couloir qui sert d’environnement. Du coup en terme de sensations ça reste basique, sauf quand on fait exploser un baril qui en fait exploser 18 autres qui viennent nous péter à la gueule. C’est peut-être ce que j’aime le moins dans ce jeu : les explosions, elles, sont omniprésentes… Je ne sais pas qui s’occupe de l’urbanisme dans cet univers mais c’est un sacré pangolin le type. Tu peux pas faire deux mètres sans que le monde explose (et j’exagère à peine, vous me connaissez).

Conclusion

Le jeu vous propose une expérience de jeu assez courte : vous ne dépasserez pas les 6-7 heures, même en vous touchant de manière incroyable ou en auscultant les magnifiques néons roses qui illuminent les couloirs.
Hard Reset Redux est donc un bon vieux shooter comme on n’en fait plus. Si vous êtes nostalgiques et que l’histoire ne vous intéresse pas, vous pouvez y aller. Pareil si vous avez des démêlés avec votre sèche-cheveux ou votre lisseur (démêlés/cheveux haha) ce petit FPS sera apte à vous détendre.
On pose le cerveau et on dézingue du robot.

Hard Reset Redux

  • Développeurs Gambitious Digital Entertainment
  • Type FPS
  • Support PS4, PC, Xbox One
  • Sortie 02 juin 2016

Y’a bon!

  • Le cyberpunk
  • L’ambiance sonore
  • Un FPS à l’ancienne

Beuargh!

  • C’est court
  • L’histoire à disparu, retrouvez moi le scénariste
  • Graphiquement banal
  • Ça fait boum boum dans les oreilles avec toutes ces explosions
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Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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