Cette année la Gamescom fut un cru un peu spécial, pas mauvais pour ma part (vous verrez que j’ai eu quelques coups de cœur) mais pas non plus de quoi se taper le cul par terre à chaque présentation. Car c’était bien là le souci de cette Gamescom, être du côté presse ne vous aidait pas forcément à tâter du pad avant le public.
C’est pour cela que pour les titres où je n’ai eu qu’une vidéo facilement retrouvable sur Youtube, je n’irai pas plus dans le détail. Que l’on soit bien clair, je me doute bien que tous les jeux ne sont pas testables dans les conditions d’un salon aux rendez-vous d’une demi-heure, mais il y a des limites.
Voici ce que j’ai pu voir et/ou essayer (cliquez sur les titres de jeux pour lire mon retour) :
Mercredi
- Tic-toc Tower
- Enki
- Rock Band 4
- Domiverse (Avis dans un article à venir)
- Bombslinger (Avis dans un article à venir)
- Mayan Death Robots (Avis dans un article à venir)
- Enter The Gungeon
- Mother Russia Bleeds (Avis dans un article à venir)
- Shadow Warrior 2
- The Talos Principle (PS4)
- Hard West
- Hatoful Boyfriend : Holiday Star
- Eitr
Jeudi
- Zombies Vikings
- Rainbow Six Siege
- Mirror’s Edge : Catalyst
- Plants Vs Zombies : Garden Warfare 2
- Unravel
- Xcom 2
- Blind
Tic-toc Tower
Tic-toc tower c’était mon entrée en matière pour cette Gamescom 2015 chez Soedesco. Je ne connaissais pas cet éditeur et pourtant il a quelques titres indépendants pas inintéressants dans leur catalogue.
TTT (pour les intimes) est un runner en pixel-art où il faudra aller vers la sortie d’un niveau généré aléatoirement avant le temps imparti. Des bonus de temps et d’autres sorte se trouvent sur le terrain et pourront autant vous aider que vous faire perdre de précieuse secondes à vouloir les attraper.
Un jeu basique, globalement déjà vu, pas forcément lisible ni extrêmement beau qui en plus souffre d’une maniabilité frustrante ne donnant pas forcément envie de relever le challenge.
Enki
Enki est un titre d’horreur qui lui aussi vous demandera de terminer un niveau généré aléatoirement avant la fatidique fin d’un timer de 30 minutes. Vous vous réveillez prisonnier d’une étrange demeure, votre mission est de vous échapper et si en plus vous arrivez à en apprendre plus sur votre ravisseur, c’est tout bénef. Si les énigmes ne sont pas mauvaises, les déplacements peu précis n’aident pas votre progression, et couplé au chronomètre vous obtenez un mélange frustrant en diable.
Un jeu d’exploration à ambiance comme on en voit beaucoup, qui aura bien du mal à tirer son épingle du jeu.
Rock band 4
Alors que j’avais pu m’y essayer à Rock Band 4 sur The Joker la veille lors de la soirée Xbox. J’avais rendez-vous le mercredi pour une session plus détaillée du titre avec les gars d’Harmonix et Mad Catz. Car il faut bien savoir une chose, fini MTV et EA pour cet épisode. Harmonix s’occupe du jeu, Mad Catz des accessoires, et ensemble ils éditent le titre.
Que vous soyez rassurez, fans de Rock Band, le titre que vous avez aimez est bel et bien de retour avec quelques excellentes idées dans sa besace.
Celle que l’on m’a expliqué en long, en large et en travers, c’est la possibilité de se la jouer dieu de la guitare pendant des phases de solos freestyle. Celles-ci vous demanderont de jouer les notes que vous voulez suivant plusieurs patterns vous indiquant de jouer les notes du bas du manche, ou celles du haut. Mais aussi de faire du taping, et autres plaisir en ing pour les Joe Satriani en herbe à fumer.
L’effet est vraiment cool, on se prend au jeu de la star du rock et c’est parti. En dehors de cela, on nous promet que cet opus ne sera pas suivi d’un nouveau numéro l’année d’après. Des améliorations gratuites et d’autres payantes (les packs de chansons par exemple) viendront compléter ce qui s’annonce déjà comme un retour en force du genre Rock Band Playskool.
Le chant aussi a subi une grosse évolution, et sa reconnaissance de tons permettra aux chanteurs d’être bien plus libres dans leurs prestations. C’est aussi le cas de la batterie qui tout comme la guitare solo ajoute de nouvelles possibilités de freestyle.
Une des dernières features est que vous pourrez globalement interagir avec votre public afin de remporter davantage de récompenses in-game. Le titre arrivera avec pas moins de 60 titres, sans compter les 1500 déjà disponibles sur le store.
Enter the Gungeon
Enter the gungeon de Dodgeroll Games n’est ni plus ni moins qu’un Dungeon Crawler qui aurait rencontré un shoot’em up le tout dans un univers légèrement SteamPunk. Les balles fusent de partout et vous devrez en éviter un maximum afin de pouvoir atteindre vos ennemis. Pour ce faire il vous faudra constamment rester en mouvement, faire des roulades (Dodge roll donc), renverser des tables et j’en passe.
Vous aurez aussi à votre disposition tout un arsenal allant du simple petit fusil au gros bazooka à arc-en-ciel et même une tête de démon. Bref de la puissance de feu à votre disposition. Attention toutefois car certains de ces flingues vous infligeront un recul plus ou moins fort, ce qui dans certains cas peut vous être fatal (Tirer juste à côté d’un gros trou par exemple).
Enter the gungeon, après une belle petite partie en compagnie des développeurs, est un titre qui se prend très rapidement en main mais pour lequel on sent que la courbe de progression va être grande. Un petit conseil si vous y jouez, gardez vos deux pouces constamment sur les sticks analogiques. En effet, si celui de gauche vous aidera pour vos mouvements, celui de droite vous aidera à viser autour de vous. Et vu que vous êtes rarement plus de 30 secondes sans subir une attaque, soyez prêts. Je l’ai appris à mes dépends.
Un coup de coeur qu’il me tarde de faire en long, en large et en travers.
https://www.youtube.com/watch?v=vKzZ09nKmFI
Shadow Warrior 2
Shadow Warrior 2 est un des rares jeux sur lequel je n’ai pas pu mettre la main. La présentation se basait sur une version alpha du titre et nous montrait que le titre n’avait rien perdu de son identité. C’est vraiment très beau, les lumières et les couleurs éclatent bien au visage, et l’humour est toujours omniprésent.
On incarne toujours Wang et on aura toujours à notre disposition tout un arsenal pour dézinguer à tout va. Du côté des nouveautés, on retrouve la possibilité d’adjoindre une pierre de pouvoirs à une arme, lui conférant ainsi des pouvoirs supplémentaires permettant, par exemple, de glacer vos assaillants.
Autre nouveauté : la progression du niveau; en effet chaque carte est composées de blocs pouvant être échangés et pivotés pour créer l’illusion d’un niveau généré aléatoirement, mais tout de même maîtrisé. Ici rien de linéaire, vous pouvez terminer vos missions comme bon vous semble, par le chemin que vous désirez.
Le titre sera jouable en co-op jusque 4 avec un système, bien connu maintenant, de drop-in / drop-out se faisant de manière totalement transparente.
Shadow Warrior 2 devra sans nul doute contenter les fans du premier épisode.
The Talos Principle (PS4)
Je pense que l’on en a déjà pas mal dit sur The Talos Principle, nous lui avons même consacré un test de sa version PC. Globalement la version PS4 n’est autre qu’un portage de l’édition définitive. Elle comprend donc le jeu principal et son DLC. Le titre est toujours très jouable et ne semble pas souffrir de downgrade technique.
Bref, The Talos Principle si vous ne l’aviez pas fait sur PC et que vous aimez les jeux à puzzles avec un gros background et plein d’easter eggs, cette version PS4 devrait vous tenter.
Hard West
Hard West est un titre d’action tactique mélangeant XCom, Breach and Clear et Desperados. Pour être franc avec vous, la personne responsable de la présentation avait une fâcheuse tendance à parler entre ses dents et bafouillait de fatigue ou de stress. Ce qui, en dehors des mécaniques du titre, ne m’a pas vraiment permis de bien comprendre toute les subtilités d’un scénario semblant être bien touffu.
Ce dernier sera important et divisé en plusieurs missions (au nombre de 35), vous aurez aussi parfois la possibilité de faire des choix qui influeront sur votre parcours final. J’attendrai d’avoir une version finale pour me faire une idée de la qualité de cette partie-là du titre. D’autant plus que le développeur y a ajouté un soupçon de fantastique.
Techniquement parlant Hard West, sans casser trois pattes à un cafard, est plutôt joli et surtout lisible. Je sais que je reviens souvent sur ce point-là, mais c’est un point déterminant dans le fun que l’on peut prendre avec un titre. Il n’y a rien de plus agaçant que de se planter parce que le développeur s’est dit qu’il serait cool de créer un niveau en niveau de gris avec des détails en pixel art partout (N’est-ce pas Tic-toc tower).
Bref, en dehors de cet aparté, les mécaniques sont à quelques détails près les mêmes que dans tous les autres titres du genre, à ceci près que vous pourrez jouer du ricochet et que même si votre adversaire est caché vous pourrez aussi le débusquer et l’éliminer grâce à l’ombre qu’il projette.
Vous aurez aussi la possibilité d’utiliser des pigeons voyageurs pour diverses activités (repérages notamment). Attention ceux-ci peuvent être tués avant d’arriver à bon port.
Un système de cartes à collecter vous permettant de débloquer des pouvoirs est aussi de la partie. Certaines pourront même être combinées pour débloquer davantage de spécialités.
Sauf grosse catastrophe et répétitivité du titre, Hard West devrait contenter mon appétit de tactical westernien.
Hatoful Boyfriend : Holiday Star
Hatoful Boyfriend : Holiday Star c’est comme le premier. C’est toujours un visual novel avec de la drague et des pigeons, de l’humour japonais, et un touche de Magical Girl, parce que oui il ne manquait plus que ça au tableau pour nous combler.
Je ne vais pas vous mentir, je ne comprends pas ce genre de titre, et même le côté WTF est trop pour moi. Nul doute que si vous avez aimé ça, tout d’abord il faut que vous consultiez, mais aussi vous devriez y trouver votre bonheur.
Eitr
Ok j’étais fatigué, ok je ne suis pas un PGM, mais qu’est-ce que ça peut être dur Eitr. Pour faire simple, Eitr c’est Dark Souls en vue isométrique, en pixels avec une héroïne qui, selon les dires des deux développeurs présents, est inspirée d’un des personnages de la série Vikings.
Que dire de plus sur ce titre qui vraiment semble tout pomper de la licence de From Software, en tout cas d’un point de vue de quelques minutes manette en main dans une Gamescom bruyante. Vous avez de la magie, des possibilités de combinaisons d’armes, des feux de camps pour souffler un peu et des gros boss qui ne vous laisseront aucun répit.
A l’heure actuelle, tout ce que je peux vous dire de Eitr c’est que c’est joli, que le background semble intéressant et que la maniabilité répond bien. Mais c’est clairement un titre sur lequel il faut passer plus que 20 minutes pour vraiment en ressortir ses atouts. Car au sortir de ce rendez-vous, sans que ce soit péjoratif, c’est un Dark Souls « un peu trop » like en 3d isométrique.
Zombie Vikings
Aaaah ce jeudi à la Gamescom, où l’on râle contre la « sécurité » qui ne veut pas nous laisser rentrer avant 9h alors que l’on a un rendez-vous précisément à cette heure-là et que je déteste être en retard! Bon au final, arrivé sur le stand, personne n’était encore arrivé, j’ai dû attendre près d’une demi-heure et annuler un rendez-vous pour voir Zombie Vikings (ce qui est dommage car Steamworld Heist avait l’air cool aussi).
En dehors de ce départ loupé, Zombie Vikings est un beat’em all en 2D avec pleeeein d’idées de tous les côtés et une grosse inspiration chez Castle Crashers.
Le titre est réalisé par l’équipe derrière Stick it to the man et réutilise le même moteur donnant l’impression de papier découpé aux personnages et décors.
Vous incarnez un zombie viking au choix (parmi 4) ayant tous leurs spécialités et background historique. On a un peu de tout, du gros balourd puissant, du petit nerveux et teigneux et j’en passe.
Le titre est jouable jusqu’à 4 et vous propose à peu près tout ce que le genre peut proposer, le tout recouvert d’une grosse dose d’humour plus accessible que celui de Stick It To The man.
Niveau gameplay, on s’en sort avec des armes qui pourront être achetées, des runes offrant des capacités supplémentaires, et des pouvoirs spéciaux à choisir en début de chaque niveau.
L’un des développeurs était fier de me montrer que l’on pouvait attraper un co-équipier et le porter (pour le balancer, l’aider,…) et qu’en plus on pouvait le faire pour toute l’équipe en même temps. J’avoue que là tout de suite, à part pour atteindre des plates-formes inaccessible, je ne vois pas trop l’intérêt, mais pourquoi pas, ça reste rigolo.
Zombie Vikings est un titre relativement simple de prime abord qui gagne surtout par sa réalisation et son univers loufoque. A surveiller.
Rainbow Six Siege
Pour Rainbow Six Siege (très difficile à dire de plus en plus vite sans se gourer ce titre) on a été droit au but, après une présentation rapide par une gentille demoiselle, j’ai pu m’essayer au titre sur quelques manches de 5 vs 5 avec alternance entre défense et attaque.
Ce que je peux dire après une demi-heure de jeu, c’est que Rainbow Six Siege a de quoi ravir les joueurs multi. Lorsque l’on est en défense, il faut d’abord choisir où l’on souhaite placer l’objectif à placer sur la carte (via un système de vote). Ici il s’agissait d’une maison en construction. Une fois ce choix opéré, on barricade les portes et autres entrées, on solidifie les murs fragiles, on place des pièges et on attend l’assaut.
Lorsque l’on est du côté de l’attaque, on commence par le choix du point de départ (toujours avec ce même système de vote). Ensuite on envoie nos petites voitures téléguidées surmontées d’une caméra et on tente de trouver où est l’ennemi.
Une des features que l’on voulait clairement nous montrer n’est autre qu’une vue tactique. Entièrement jouable on peut mettre la caméra de façon à surplomber l’action et nous aider dans nos déplacements.
En dehors de cela, et de pouvoir marquer la carte lorsque l’on repère quelqu’un, Rainbow Six Siege sur cette session de jeu, est un titre solide, avec des classes à ne plus savoir qu’en faire. Mais aussi un titre techniquement au point et qui, sauf erreur de ma part, réserve de belles parties en ligne.
Reste plus qu’à savoir ce que vaudra le solo.
Mirror’s Edge Catalyst
Prequel du premier Mirror’s Edge datant de 2008, Mirror’s Edge Catalyst nous mets à nouveau dans les pompes de Faith la yamakasi du futur. De ce que la démo de gameplay nous montrait, ce qui marque le plus c’est qu’il s’agit aujourd’hui d’un monde ouvert, que le jeu semble encore plus fluide qu’avant, et qu’aucune arme ne sera utilisable tout du long.
Chaque partie de niveau est un mini puzzle à part entière. « Comment faire pour atteindre cet endroit? » c’est une des questions que l’on va devoir se poser dans ce titre, les possibilités sont grandes et semblent totalement ouvertes à l’improvisation (même si certains éléments du décor sont colorés de façon assez évidente pour vous aider). Sortir des chemins prédéfinis sera même récompensé.
Faith pourra même évoluer et devenir de plus en plus habile, et pourra même utiliser un « Mag Rope » une sorte de tyrolienne bien utile.
Techniquement c’est vraiment très propre, il n’y a aucun temps de chargement entre l’extérieur et l’intérieur des buildings, les lumières sont à tomber, et comme je le disais plus haut l’animation est ultra fluide.
Dernier point du côté des nouveautés que l’on nous a montré, ce sont les missions de nuits qui changent de ce que vous devrez faire le jour, cela semble être ici plus porté sur le vol de données et les missions furtives.
Je ne vois pas quoi vous dire de plus sur Mirror’s Edge Catalyst étant donné que je n’ai pas eu le plus important pour ce genre de jeu, le feeling pad en main.
https://www.youtube.com/watch?v=k-_cgGMbRDY
Plants vs Zombies : Garden Warfare 2
Alors j’ai pu y jouer à ce Plants vs Zombies : Garden Warfare 2, et ce presque autant de temps qu’il faut pour écrire et prononcer ce long titre.
Une fois en partie, les réflexes reviennent tout de suite et ça fait plaisir, ils ne vont pas perdre les fans de la première heure et attireront facilement des joueurs de tous niveaux sans trop de problèmes.
En termes de chiffres, Plants Vs Zombies : Garden Warfare 2 c’est 24 joueurs en ligne, 4 en coop, 6 nouvelles classes (portant le nombre total à 14), un total de 100 personnages (Le transfert de Garden Warfare est gratuit) et 12 nouvelles cartes (Le pôle nord, Zomburbia, La lune, et un niveau vous faisant traverser le temps et l’espace) et 8 modes de jeux.
Grande joie pour moi, tous les modes sont enfin jouables en co-op que ce soit en local ou en ligne. Vous pourrez même commencer en split local et finir en split online.
De nouveaux personnages seront de la partie. On y retrouvera entre autre Rose (une fleur), Captain Corn (un maïs plus que transgénique), un pirate dont j’ai oublié le nom, ou encore Citron (une Orange robot). Chacun aura ses coups spéciaux, tous très rigolo. Rose à le Goatify, qui transforme donc en chêvre. Captain Corn à l’attaque Pop-Corn Damage qui fait pleuvoir le beurre bouillant du ciel.
Autre apport du titre, le Backyard Battleground, qui offre une sorte de carte/Hub où il se passe déjà pas mal de chose, où vous pourrez combattre, seul ou à plusieurs, des hordes d’ennemis. Mais aussi rejoindre des quêtes, y gagner de l’xp ou encore lancer une partie en ligne.
On nous annonce aussi que le Grass Effect Mech (une parodie du robot de Mass Effect) sera offert lors de toute précommande du titre.
Vous savez où me retrouver en ligne quand ce Plants Vs Zombies : Garden Warfare 2 sera disponible.
Unravel
Unravel c’était la parenthèse poétique de cette Gamescom. Vous incarnez un petit personnage de laine, constamment relié à un fil avec lequel il faudra composer pour avancer dans les niveaux.
On est ici face à un jeu d’exploration globalement linéaire, avec cependant de temps en temps des embranchements mais pas non plus une tonne de possibilités pour arriver à la fin de chaque tableau.
Ce qui frappe de prime abord avec Unravel c’est la beauté de ses décors venus directement du nord de la Suède. Je me suis même demandé plusieurs fois s’il ne s’agissait pas en fait d’une vidéo.
Ce que je redoutais avec ce titre c’est l’effet Little Big Planet au niveau de la maniabilité. Si la physique est ici aussi bien présente, elle n’est pas aussi frustrante que le titre de Media Molecule. On arrive assez vite à résoudre les puzzles de plates-formes proposés et on se retrouve rarement bloqué.
De plus, dans cette démo en tout cas, les « morts » sont peu nombreuses, il faudra juste faire attention à vos sauts (descendre en rappel dès que possible) et aussi à l’eau (oui la laine n’aime pas l’eau).
Unravel est donc un titre beau, sur le thème des liens familiaux, aux mécaniques de gameplay intéressantes. A surveiller donc.
XCom 2
Vous voulez savoir ce que j’ai vu de Xcom 2? Voilà https://www.youtube.com/watch?v=8NzIpYn5qvA c’est pas plus compliqué que ça.
Bien entendu je comprends bien qu’il est difficile de nous laisser jouer sur si peu de temps, mais une démo live aurait été plus intéressante.
Blind
Blind est un titre du studio italien Tiny Bull Studios, si l’idée de base est intéressante, vous incarnez une femme aveugle qui doit retrouver son chemin grâce à une canne qui fait se propager le son selon le support sur lequel on frappe. En réalité c’est encore bien tôt pour vraiment s’extasier devant ce titre pensé pour la réalité virtuelle.
Tout d’abord, même s’il ne s’agit pas là de la force première de ce genre de jeu, graphiquement c’est plus que pauvre et surtout cela donne très vite le mal de mer. Pour ce qui est de la partie gameplay, c’est encore très sommaire, dans la démo actuelle on ne pouvait tout simplement pas se baisser, ce qui lorsque l’on fait tomber un objet important est assez frustrant car il faut redémarrer la démo du début. Ceci n’est pas aidé par une maniabilité approximative, demandant souvent d’être placé au millimètre près face à l’objet. Une fois ce dernier attrapé je peux vous assurer qu’il n’est pas des plus simple de ne pas le lâcher.
Blind est une expérience qui sur le papier peut-être sympa, mais qui en l’état actuel est frustrant et donne la nausée. Le studio espère sortir le titre pour l’arrivée du Morpheus sur PS4 (Fin 2015, début 2016) et n’est pas encore certain de la technologie qu’il utilisera au final. Il ne faut pas être clairvoyant pour sentir que sauf miracle, ce titre ne sortira pas du stade du concept sympa.
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