À l’approche de Noël, la quête du cadeau parfait peut s’avérer délicate. Certes, la période bénie d’Halloween est derrière nous, mais tout de même : nous autres amateurs de l’horreur et de l’étrange, c’est Halloween toute l’année. Les éditions Bragelonne éditent donc un nouveau livre illustré et grand format dédié à l’une des meilleure histoire de Lovecraft : l’Abomination de Dunwich. Illustré par François Barranger, l’œuvre est présentée dans un grand format avec d’énormes illustrations en pleines pages.
Oubliez le feuilletage traditionnel. Dans ce format imposant, la lecture page par page amplifie l’expérience, chaque illustration réservant son lot de surprises sans risquer de spoiler l’intrigue. L’ambiance, soigneusement préservée, se nourrit de chaque détail graphique. Je dispose ici de la version anglaise, et je vous conseille de profiter de « L’Abomination de Dunwich » avec le livre audio dans les oreilles, lu par Nicolas Planchais et son timbre vocal délicieusement macabre. Cela impose un rythme et une ambiance qui se marient parfaitement avec les illustrations.
François Barranger donne vie à l’Abomination de Dunwich, révèlant peu à peu toute sa terreur à travers les mots et les illustrations évocatrices. Le voyage horrifique, à la fois littéraire et visuel, constitue une expérience exquise, d’autant plus si l’on est sensible au vocabulaire soigné de l’auteur.
Le choix du cadeau parfait pour les amateurs d’horreur peut se révéler difficile, mais comment faire une erreur avec Lovecraft ? Barranger réussit à capturer l’esprit du Maître de Providence, plongeant les lecteurs dans un univers où l’horreur se dévoile progressivement, mettant les images justes sur des représentations parfois indescriptibles, nottament au sujet de l’apparence de Wilbur Whateley, et des non moins intimidants engoulevents.
« L’Abomination de Dunwich » par François Barranger est une découverte de la collection pour moi et s’impose comme une pièce de qualité dans mes adaptations de l’auteur, aux côtés des mangas de Gou Tanabe. La combinaison de la plume aux mots ciselés de Lovecraft et le talent graphique de Barranger offre une expérience d’horreur à savourer.