Que ce mois d’octobre est ingrat ! Les sorties importantes se succèdent à un rythme incroyable ce mois-ci, et parmi tout cela, un épisode de SAO essaye de se faire sa place. Je ne comprends pas cet embouteillage de sortie concentrée en trois petites semaines, mais ça risque d’être très préjudiciable à Kirito et sa bande.
Kirito n’est pas grand, mais il est vaillant
L’histoire instaure un système qui permet de revivre les batailles précédentes et rassemble 21 personnages de tous les épisodes de Sword Art Online jusqu’à présent, qui se retrouvent dans un monde de jeu étrange. Je n’entrerai pas dans les détails pour ne pas spoiler, mais il parvient à rassembler correctement tout le monde sans trop en faire. Le harem de Kirito est donc bien de retour.
Sword Art Online : Fractured Daydream se déroule après la foule d’événements survenus dans ALO, GGO, Alicization et les autres jeux de la licence. Via le système Galaxia, nous pourrons revivre des scènes emblématiques et croiser nos personnages préférés de la licence. Mais chaque histoire de Sword Art Online a besoin d’un problème à résoudre, sinon nous n’aurions qu’une bande d’adolescents jouant à MMORPG en réalité virtuelle. Mais ça ne ferait pas une bonne histoire, n’est-ce pas ?
Au départ, Kirito traîne avec ses amis dans le hall d’ALO pour faire du farming tout en aidant son amie à s’intégrer dans leur groupe. Mais quand nous- joueurs – réalisons que cette amie est Quinella elle-même, l’administratrice et l’ennemie principale d’Alicization, on se doute que quelque chose cloche. De plus, elle est présentée comme une nouvelle élève transférée dans la même école que Kirito… dans le monde réel. Y’a comme qui dirait un bug dans la matrice. Pourtant, ni Kirito ni Quinella ne semblent comprendre la situation.
On fera alors connaissance avec Fuuka, une testeuse indépendante qui enquête sur la mise à jour de Galaxia, accompagnée de son Neige. Avec Quinella et Kirito, ils en déduisent que tous les problèmes de cohérence sont dus à un bug dans la mise à jour de Galaxia. Cette mise à jour semble enfreindre plusieurs lois naturelles car elle peut recréer des événements du passé dans le jeu. Ainsi, ce désordre de la mise à jour invoque des joueurs et des personnages qui n’ont pas ou plus leur place dans ce monde.
L’histoire n’est pas spécialement prenante et c’est surtout un prétexte, mais le rythme avance pas mal. Je n’ai pas tout compris sur le fonctionement de Galaxia et la manière dont il perturbait le cerveau des joueurs, mais… « Meh », on s’en fiche un peu final.
On se retrouve donc plongé une fois de plus dans ALO et Dès le début, Sword Art Online: Fractured Daydream met en avant un système de jeu en équipe composé de quatre personnages. Chaque joueur choisit un rôle parmi une variété de classes : combattants, soutiens, voleurs, mages, et tanks. Cette diversité dans la composition de l’équipe est importante pour la réussite.
Le ciblage des ennemis est par contre compliqué. Parfois, vous restez bloqué sur le même ennemi ou la même direction, et il est difficile d’en changer. La caméra n’est pas très fluide pour un jeu qui se concentre sur une action assez rapide. Il en va de même pour les ennemis volants. Il est parfois difficile de les toucher, même avec des attaques aériennes. Ça devient vite une beau bordel à l’écran. Il arrive aussi que la caméra se déplace de sorte que vous ne voyez plus le combat ou que des décors vous bloquent la vue, vous laissant quelque peu vulnérable. Lors des attaques Switch contre un boss ou en essayant d’utiliser votre Burst, il arrivait que les boutons nécessaires à l’activation de mes capacités ne soient pas détectés.
Une fois la quête principale terminée, vous pouvez vous lancer dans le multijoueur, mais en fin de compte, tout se résume à la même chose : trouver des objets (optionnels), vaincre les ennemis, courir, éviter les attaques et vaincre les boss. Si vous tenez compte du manque de joueurs, vous avez un problème et il est donc important de trouver un groupe.
Dans le mode solo, vous effectuez diverses quêtes et terminez une histoire qui lèvera le voile sur un petit mystère de perte de mémoire. Les scènes coupées peuvent être sautées, mais je vous le déconseille. Chaque quête débloque au moins un nouveau personnage et le joueur peut faire une sorte de niveau d’essai avec lui. Une foulitude de petits objectifs annexes sont également à remplir et ces éléments augmentent considérablement votre score.
En multi, le système repose aussi sur un mécanisme de score compétitif : le but n’est pas seulement de survivre, mais de surpasser les cinq autres équipes présentes sur la carte. Les parties commencent avec une phase d’objectifs distincts, suivie d’une transition vers une arène partagée où la compétition monte d’un cran. Cette montée en puissance progressive dynamise les sessions de jeu, rendant chaque phase de combat plus intense.
Sword Art Online: Fractured Daydream introduit également un système de mods qui affecte directement les capacités de vos personnages. Ces mods, disponibles dans différentes raretés, peuvent booster vos statistiques, augmenter vos chances de coup critique ou améliorer votre santé. Mais vous ne pouvez porter qu’un seul mod à la fois, ce qui vous pousse à de petits choix stratégiques importants tout au long de la partie. Trouver le mod idéal et décider de remplacer celui que vous avez déjà devient un choix important pour maximiser votre efficacité en combat.
Le jeu est rempli de fanservice qui plaira aux fans, de l’utilisation récurrente de scènes emblématiques ou encore l’ajout de nouvelles filles au harem déjà bien rempli de Kirito.
Sur le plan technique, Sword Art Online: Fractured Daydream est sympa, mais sans plus. Lorsque l’on joue en solo ou en petit groupe, le jeu parvient souvent à maintenir un taux de rafraîchissement de 30 images par seconde, parfois plus, mais en multijoueur, les performances chutent nettement, notamment lors des affrontements massifs avec 20 joueurs à l’écran. Les ralentissements deviennent perceptibles, surtout dans les environnements denses comme les forêts. Mais le style artistique est un point fort du jeu, les contours épais et les couleurs vives rendent vraiment bien le côté animé qui compense partiellement les problèmes de performance.
En fin de compte, Sword Art Online: Fractured Daydream est un jeu qui saura séduire les amateurs de combats coopératifs et de mécaniques MMO. La diversité des classes, le système de mods et les défis offerts par les combats de boss permettent de s’amuser en groupe, voire même en solo.
Sword Art Online: Fractured Daydream
| Supports | PC, PS5, Switch |
| Genre | Action RPG |
| Date de sortie | 4 octobre 2024 |
| Éditeur | Bandai Namco |
| Développeur | Dimps |
| Multi | Oui |
Un retour multi réussi pour SAO, malgré un scénario solo dispensable
On a aimé
- Un mode coopératif en ligne vraiment sympa
- Les combats sont très dynamiques, surtout contre les boss
- Visuellement, c’est plutôt réussi
On a moins aimé
- Une histoire prétexte
- La caméra qui en fait parfois à sa tête
- Un système de ciblage perfectible
- Encore peu de monde en ligne
