EA Sports FC 25 fait suite à un changement majeur qui a bouleversé la saga des jeux de simulation footballistique, abandonnant le mythique nom de « FIFA ». Après une transition réussie avec FC 24, le dernier opus vient confirmer cette nouvelle ère. Mais au-delà du nom, qu’est-ce qui a réellement changé cette année ? Spoiler : ce n’est pas une révolution, mais plusieurs nouveautés font leur entrée.
Hush Rush
Ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas grand-chose à faire dans un test de jeu de foot, et ils ont raison. Donc j’ai lancé un Joker d’appel à un ami fan de la série, et cet article est donc un condensé de nos retours (bon, surtout les siens, soyons honnête, je connais mes limites).
Chaque année, EA Sports propose une nouvelle mouture de sa franchise footballistique emblématique. Connue sous le nom de FIFA jusqu’à récemment, la série EA Sports FC s’est souvent contentée d’ajouter une ou deux fonctionnalités majeures supposées bouleverser la donne. Hélas, ces nouveautés n’ont que rarement tenu leurs promesses, se limitant souvent à des ajustements de surface sans véritable impact sur le gameplay. Cette fois, pourtant, EA Sports FC 25 apporte des changements plus concrets, visibles dès les premières minutes de jeu.
Le mode carrière a toujours été une pierre angulaire de la série, bien que souvent laissé pour compte. Au fil des ans, il a souffert de mises à jour superficielles, laissant une impression de stagnation. Cette année, cependant, quelques ajustements viennent dynamiser l’expérience.
L’une des modifications les plus notables concerne la gestion du recrutement et du développement des jeunes talents, avec une importance accrue donnée à la formation. Dans EA Sports FC 25, la progression des joueurs issus de l’académie devient plus active. Les décisions prises lors de la gestion des jeunes influent directement sur leur développement. Les plans d’entraînement et de coaching ne se limitent plus à des chiffres : ils impactent l’apparence et les attributs physiques des joueurs, offrant un véritable sentiment de progression.
Les sessions de Rush, nouveauté de cette année, ajoutent une dimension ludique à ce processus. Ce mode 5v5 modifie les règles traditionnelles pour offrir une expérience plus rapide et dynamique. Bien que rappelant le mode Volta introduit dans les opus précédents, Rush s’intègre aux modes existants, y compris dans la carrière, où il joue un rôle crucial dans la formation des jeunes recrues. Ces matchs courts permettent de tester les futurs talents dans des conditions spécifiques, tout en cassant la routine du calendrier classique.
L’une des plus belles surprises de cette édition reste l’introduction des rôles de joueurs. Pour les connaisseurs du jeu de gestion Football Manager, le concept semble familier. Désormais, il est possible de personnaliser le comportement des joueurs au-delà de leur simple position. Par exemple, un arrière latéral peut rester en défense, soutenir l’attaque en largeur, ou s’infiltrer dans le milieu de terrain selon les besoins tactiques. Cette flexibilité offre une gestion plus fine des stratégies, rendant chaque choix tactique plus significatif.
Cette approche se combine avec des options tactiques et des paramètres plus souples, permettant une adaptation minutieuse de la forme de l’équipe, aussi bien en phase offensive qu’en phase défensive. Cette évolution ravira les stratèges, qui souhaitent ajuster la position des joueurs selon la situation. En pratique, ces modifications rendent le gameplay plus réactif et immersif, avec des ajustements immédiatement perceptibles sur le terrain.
Malgré ces nouveautés appréciables, tout n’a pas été transformé. Les interactions avec la presse et la gestion du moral des joueurs demeurent décevantes. Bien que les dialogues aient été revus, leur impact reste limité, donnant l’impression de replonger dans des mécaniques datées, sans réelle influence sur le déroulement de la saison. Ce système reste l’un des points faibles, et pourrait bénéficier d’une refonte en profondeur pour apporter plus de consistance.
Les négociations de transfert, elles aussi, montrent des signes d’imperfections. L’imprévisibilité des échanges avec d’autres clubs peut encore surprendre, pour le meilleur comme pour le pire. Le nouvel affichage des menus, bien qu’esthétiquement plaisant, souffre d’une navigation parfois peu intuitive, nécessitant une phase d’adaptation. Espérons qu’avec le temps, cette interface deviendra plus familière et facile à utiliser.
Sur le plan visuel, EA Sports FC 25 ne déçoit pas. Bien que certains bugs hérités des versions précédentes fassent leur retour, comme des erreurs d’animation ou des décalages dans les commentaires, le rendu général reste impressionnant. Les joueurs sont bien modélisés, les stades superbement détaillés, et l’ambiance sonore, avec ses chants de supporters, contribue à l’immersion. Les scènes de pré et post-match ajoutent également une touche de réalisme appréciable, malgré quelques répétitions.
L’évolution visuelle, sans être spectaculaire, satisfait les attentes. Elle montre que, malgré des imperfections techniques persistantes, l’expérience reste agréable à l’œil. Pour ceux qui passent de longues heures dans le mode carrière, la diversité des scènes animées et la qualité des détails apportent un plaisir non négligeable.
Alors que les précédentes éditions avaient souvent suscité des déceptions, cette mouture de EA Sports FC 25 réussit à convaincre. La refonte du mode carrière, avec son accent mis sur la formation des jeunes et les nouveaux rôles tactiques, redonne un souffle d’air frais à une formule vieillissante. Pour ceux qui aiment peaufiner chaque détail de leur équipe, l’expérience de jeu gagne en profondeur et en richesse.
EA Sports FC 25
Supports | PC, PS4, PS5, XBox One, XBox Series, Switch |
Genre | Sport / simulation |
Date de sortie | 27 septembre 2024 |
Éditeur | Electronic Arts |
Développeur | Electronic Arts |
Multi | Oui |
Pour ceux qui aiment peaufiner chaque détail de leur équipe, l’expérience de jeu gagne en profondeur et en richesse.
On a aimé
- Mode Rush bien intégré dans tous les modes de jeu.
- Modélisation des joueurs de Ligue 1 améliorée.
- Ultimate Team toujours solide pour les amateurs de cartes à collectionner
- Introduction des rôles de joueurs apportant de la profondeur tactique
On a moins aimé
- Peu d’évolutions majeures en termes de gameplay.
- Absence des licences officielles de l’AC Milan et de l’Inter Milan.
- Interface utilisateur peu intuitive au début
- Manque de renouvellement dans les modes de jeu classiques.
EA Sports FC 25
Titiks
En bref
Malgré des aspects perfectibles, comme les interactions avec la presse ou certaines subtilités tactiques, EA Sports FC 25 parvient à se hisser parmi les meilleures versions récentes de la franchise. Pour les amateurs de simulation, la flexibilité des rôles, la gestion plus fine des jeunes talents, et les ajustements tactiques offrent une expérience renouvelée et satisfaisante.
À propos de l’auteur
Titiks
Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l’univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.