Test : Death Noodle Delivery – C’était un Sk8er Boi, livré comme un Paper Boy

Death Noodle Delivery est un jeu qui, dès les premières minutes, m’a laissé perplexe. M’ayant été vendu comme un genre d’hommage à Paper Boy (les vieux savent), il dispose d’un gameplay simpliste, d’une histoire incohérente et un design sonore presque inexistant.

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Le jeu suit Jimmy, un livreur de nouilles fatigué et blasé, dans un monde cyberpunk stéréotypé et déprimant. Le thème cyberpunk est si générique et surexploité qu’il en devient presque comique ici. Le monde est sombre et déshumanisant au possible, avec des personnages unidimensionnels et des dialogues peu intéressants.

L’histoire occupe une place beaucoup trop importante pour ce type de jeu. Les personnages sont plats, leurs motivations sont confuses, et les dialogues sont trop présents et trop peu utiles. Le jeu est rempli de clichés qui tombent à plat. Le personnage de Jimmy est particulièrement irritant, avec sa personnalité limitée à être constamment fatigué et à parler de ses besoins d’aller aux toilettes.

Le gameplay, quant à lui, est d’une simplicité déconcertante. Les séquences de livraison de nouilles, qui devraient être au cœur du jeu, sont répétitives et manquent de variété. Le jeu consiste principalement à contrôler Jimmy sur son hoverboard, en évitant des obstacles et en lançant des nouilles ou des bombes sur les ennemis. Il faudra aussi régulièrement survivre à des attaques d’ennemis qui veulent vous écraser, et ce juste pour rentrer chez vous le soir. Le jeu introduit de nouvelles mécaniques, telles que le dash et le ralentissement du temps, mais ça ne suffit pas.

Death Noodle Delivery est un jeu étrange. en fait, le jeu lui-même – c’est-à-dire les séquences de Paperboy – ne représente qu’une infime partie du jeu, et malheureusement, c’est ce qui nous est vendu. Si c’est ce qui vous intéresse, ne vous embêtez pas. Ces séquences ne sont pas le cœur de l’expérience ; elles sont plutôt là pour soutenir la narration.

Le jeu souffre également de problèmes techniques, avec un framerate instable et une absence notable de sons et d’effets sonores. Les personnages ne sont pas doublés – on peut le comprendre – mais il n’y a pas de bruit de pas, et la bande-son synthétique est très générique. Les écrans de chargement, avec leurs citations et leurs images étranges, sont l’une des rares choses qui m’ont intrigué dans le jeu.

Death Noodle Delivery est incroyablement court, avec une durée de jeu avoisinant les 3 heures, dont une grande partie est consacrée à l’histoire et à la navigation trop lente de Jimmy dans son complexe d’appartements et son voisinage. Les niveaux de gameplay sont répétitifs, avec des variations minimes, et le niveau final, qui abandonne complètement le gameplay de livraison de nouilles, est une épreuve de patience frustrante.