Quel bonheur d’avoir un petit coin de table sur PXBBQ pour écrire du contenu purement personnel. Nous aurions pu ouvrir un forum, mais personne n’était motivé pour s’y coller chaque jour.Bah oui quoi, nous avons déjà tellement à faire entre les news, les tests de jeux, les critiques, les dossiers, les événements, les tournois, le Facebook, notre compte twitter, etc etc… Bref un forum aurait été pratique, mais si personne n’est derrière, quel intérêt ? Du coup, il nous fallait un coin bien caché sur le site pour vous partager nos coups de cœurs, nos tops, nos coups de gueules et les petits délires qui dépassent la ligne éditorial fixée par la charte de la sauce BBQ.
Vous avez besoin d’un Doc?
J’ai toujours adoré les documentaires. Je suis en train de lire en ce moment l’histoire de NOLIFE écrite par Florent Gorges qui, dans son introduction, explique qu’il a toujours préféré les making-off aux films eux même. Comme si les coulisses étaient plus fortes pour lui que le devant de la scène. J’avoue avoir le même sentiment, le côté humain derrière les paillettes m’a toujours plus passionné. Je suis admiratif du travail des créatifs et de leurs implications. Du coup, j’ai toujours cherché à rencontrer les auteurs de BDs, de mangas, de documentaires ou de films lorsque c’était possible. Coup de bol phénoménal, je suis dans la Press web depuis 1999 et j’ai pu participer à de nombreuses conventions qui m’ont donné le droit de faire beaucoup d’interviews. Une chance unique pour moi de rencontrer tous ces gens qui ont construit ma propre culture geek, tout en faisant mon travail de journaleux.
Pour ce tout premier billet, je vais vous parler de récents documentaires qui m’ont passionné. J’ai une chaine Youtube que je chéris jalousement, et j’essaye de toujours classer (avant tout pour moi que pour les autres) les documentaires sur la culture geek et/ou japonaise afin de les regarder en mangeant ou en faisant du sport (deux activités liés au matage de documentaire, ne me demandez pas pourquoi) sur ce lien: https://www.youtube.com/playlist?list=PLdDin2vWfD7T93Bz5kyPoBR4LNfd17TGr
Aujourd’hui, je vais vous parler Diggin’ In The Carts , la semaine prochaine, on entamera AMANO Yoshitaka, Au-delà de la fantasy de Florent Gorges.
Diggin’ In The Carts
Produit par RedBull, cette série de 6 épisodes (+ des spin off façon making off et info en +) vous place au Japon, berceau de la musique des jeux vidéo.
Je dois bien avouer avoir été agréablement surpris par une série produite par le géant américain de la boisson qui fait battre nos cœurs plus fort (au sens propre hein?). J’avais peur du contenu à cause des intervenants trop souvent issus du même milieu rap ou street à 80% américain ou UK. Mais au final, on se retrouve avec des gens ouverts et passionnés. Qu’ils soient rappeurs, fans de jeux vidéo ou tout simplement journalistes chez Famitsu. La longue liste des intervenants aux CVs impressionnants fait du bien par son hétérogénéité.
Niveau image, rien à redire. On sent que Redbull a mis les moyens. Les prises de vues et le montage sont soignés. Les prises de son et éclairages sont vraiment très pro et donne un côté street & chic très agréable aux 6 documentaires d’un peu plus de 15 min chacun. Certains extraits de musiques sont agrémentés de vidéo clip tournés et mis en scène pour l’occasion (dans la ville de Tokyo ou encore dans la nature japonaise), donnant un contraste intéressant entre les beats secs et métalliques des chip des années 80-90 à la nature généreuse des Alpes et plaines Japonaise. Un régal.
Les anecdotes et les intervenants sont impressionnants. Ces japonais compositeurs, humbles et généreux sont décidément tous vraiment attachants.
Junko OZAWAn (Namco), YOKO SHIMOMURA (street figther), MASASHI KAGEYAMA (Gimmick!), IROKAZU TANAKA (Ballon Fight ou encore Metroid), NOBUO UEMATSU (FF), HITOSHI SAKIMOTO (Tekken), YUZO KOSHIRO (Street of Rage, sans doute ma plus belle découverte et le personnage le plus intéressant des 6 séries selon moi) , HIROSHI KAWAGUCHI (Hang On)
La seule critique négative que je pourrai faire de cette série est tout simplement certainement sa seule contrainte: le temps. On reste assez longtemps sur les origines des sons 8bits (passionnant d’apprendre les contraintes de l’époque), puis on effleure à peine l’ère 16 bit et 32 bits, pourtant si riche également.
J’aimerais vraiment voir un jour un tel documentaire en Europe avec des artistes sortis de l’ombre tel que El Mobo, Jochen Hippel, 2080, Christophe Héral ou encore Philippe Vachey. On fait un Kickstarter ensemble?
Voici le lien officiel pour voir le documentaire:
http://www.redbullmusicacademy.com/magazine/diggin-in-the-carts
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