Persona Q: Shadow of the labyrinth

  • Développeurs Atlus
  • Editeur NIS America
  • Type RPG spin-off au carré
  • Support 3DS
  • Sortie 28/11/2014

Dans le même genre :

  • Etrian Odyssey
  • Demon Gaze
  • Persona 3 et 4
  • Scooby-doo panique dans la marmite

Environ 6 mois après sa sortie Japonaise, nos amis de NIS America nous ont apporté un peu en avance pour noël le dernier-né de la série des Persona, Persona Q: Shadow of the Labyrinth. Cette licence très populaire aujourd’hui a déjà conquis un grand nombre d’amateurs de JRPG et est même souvent citée comme une référence du genre. Que se cache donc derrière ce titre au logo rappelant très fort Scooby-Doo et ses scoobyscuits ? Un digne successeur de Persona 4 ou plutôt un petit apéritif en attendant le hors d’oeuvre promis par Persona 5 ?

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Avouez qu’il y a quand même un air de ressemblance, non ?

Armez le bouclier anti-fanboy, Mr Spock

Autant le mentionner d’emblée, après avoir passé plus de 40 heures sur Persona Q, nous n’avons pas encore pu terminer un premier run du jeu. Etant donné notre point de vue assez contrasté par rapport aux nombreux tests déjà sortis encensant le jeu à un point tel de le considérer parfois meilleur que Persona 3 ou 4 et qu’un de nos reproches majeurs est le scénario, nous nous attendons à nous prendre en pleine tronche la critique facile de ne pas avoir été jusqu’au bout du jeu avant d’écrire le test.

Cependant, nous avons vraiment essayé d’être le plus objectif possible en l’écrivant, prenant le point de vue d’un fan de la série (ce que nous sommes) mais aussi d’un joueur ne connaissant pas du tout l’univers de la série Persona.

Ceci étant dit, attachez-vos ceintures, c’est parti.

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Persona Q… Quoi ?

Persona Quoi ?

La série des Persona est devenue au fil des années une certaine référence dans le monde des JRPG. Ces titres les plus emblématiques sont certainement Persona 3 et Persona 4 sortis en Europe sur PS2 respectivement en 2008 et 2009. Ils ont apporté un vent de fraicheur au genre en proposant un gameplay hybride entre RPG dungeon crawler et simulation de vie quotidienne d’un étudiant Japonais.

Ces deux versions vous mettaient dans la peau d’un étudiant se retrouvant dans une ville où se passent des phénomènes étranges, impliquant l’apparition d’endroits surnaturels peuplés de créatures appelées « shadows » menaçant la vie des résidents. Avec votre groupe d’amis, votre tâche était de résoudre les mystères sous-jacents et protéger les habitants de la menace shadow (non, pas fantôme, c’est pas pareil).

Seuls les détenteurs de Persona, entités matérialisant leur personnalité sous la forme d’une créature, étaient capables de combattre les shadows. Ces jeux avaient pour particularité d’être rythmé par un calendrier ; chaque jour, vous deviez mener la vie de votre personnage principal et pouviez effectuer un certain nombre d’actions avant que le jour ne s’achève et qu’on ne passe au suivant. Si vous n’aviez pas pu arriver au dénouement de l’histoire avant un certain jour, c’était le game over. Ces actions consistaient soit en l’exploration des donjons/chasse aux shadows ou à la création de liens sociaux avec d’autres personnages en allant à l’école, au club de sport, au resto … Ces liens sociaux permettaient de découvrir d’autres types de Persona invocables au combat (un peu à la manière d’un pokemon, en caricaturant).

La grande richesse de ces jeux résidait dans leur histoire sombre, mystérieuse et dans les liens sociaux et les « sous-histoires » qui en découlaient. Chaque personnage, y compris les PNJ, avait une personnalité singulière et intéressante liée à son caractère et son histoire personnelle. Avec Valkyrie Profile, Persona faisait partie d’un style de jeu donnant vie aux personnages secondaires en leur attribuant une histoire propre grâce à laquelle on pouvait réellement s’attacher à eux. On apprenait à connaitre chacun d’entre eux au fur et à mesure, à comprendre leur pathos et les aider à résoudre leurs problèmes, un peu à la manière d’un psy en culotte courte.

Persona Q, quant à lui, diffère énormément de ses prédécesseurs en ce sens qu’il abandonne complètement la partie « simulation de vie » pour ne plus proposer qu’un dungeon crawler classique.

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Bien envoyé Nabilla …

Tu voulais du Persona? Tu l’auras un peu dans le Q…

Nous allons d’abord nous attarder sur les points négatifs du titre pour passer ensuite à ce qui le sauve d’une mauvaise appréciation.

Tout d’abord, si vous vous attendez à un gameplay proche de Persona 3 ou 4, vous serez extrêmement déçus. En effet, Persona Q est uniquement un dungeon crawler classique à la 1ère personne. Plus de simulation de vie, plus de social link, uniquement de l’exploration de donjon.

A la limite, on pourrait encore passer outre sur ce point si le scénario le justifie et nous tient en haleine.

Voilà le topo, au début de l’aventure vous devrez choisir entre incarner le héros de Persona 3 ou de Persona 4. Toute votre équipe va se retrouver catapultée dans un univers parallèle (peuplé de shadows, bien entendu) d’où vous ne pouvez à priori pas vous enfuir. Vous y rencontrerez d’emblée deux petits amnésiques qui vous accompagneront après leur avoir dit que vous voulez rentrer dans votre monde.

Vous allez donc devoir explorer ce monde étrange ressemblant au collège où se déroule Persona 4 pour essayer de trouver un moyen de rentrer au bercail. Votre premier indice, la Velvet Room, pièce où normalement seul le héros peut se rendre pour créer des Personas, est désormais accessible à tous et 2 portes scellées par 4 verrous y ont fait leur apparition. Assez rapidement dans l’histoire vous allez rencontrer toute l’équipe de la version du jeu que vous n’avez pas choisie comme équipe de démarrage et vous rendre compte que vous êtes réunis dans la même galère.

En gros c’est tout… Vous avez dit bateau ? L’avantage est que cette histoire justifie un peu l’abandon des social links vu que beaucoup de personnages se connaissent déjà. Cependant, on aurait pu avoir des liens à créer entre personnages de Persona 3 et 4 et les 2 amnésiques en fonction de l’équipe de départ choisie.

En terme de chronologie, la solution de facilité a été prise. On se rend vite compte que les deux équipes ont été plongées dans une faille spatio-temporelle environ vers le milieu de leurs aventures respectives. Du coup, pas besoin de se casser la tête à résoudre des incohérences temporelles. Par contre, réunir les deux équipes au complet au milieu de leur scénario respectif « spoil » quelque peu sur certains personnages (ex: Junpei et Chidori, Teddie, le père de Yukari …).

De plus, sans doute pour rendre le jeu abordable au joueur n’ayant jamais touché un Persona de sa vie (on lui donne d’ailleurs raison, c’est sale de toucher des Personas), les traits de caractère des personnages ont été ultra simplifiés. Par exemple, Chie ne pense qu’à manger, Teddie et Junpei qu’à draguer, etc… On regrette que les personnages soient réduits à un ou deux traits stéréotypés parmi les nombreux ayant réussi à les rendre attachants dans les titres précédents. Même les deux nouveaux personnages sont ultra stéréotypés.

Les Persona ont également été hyper simplifiés, les rabaissant à la limite à de simples Pokemon invocables au combat. Plus de texte descriptif ni de lien avec l’histoire ou le pathos des personnages. En échange, on hérite de représentations 3D bien moches dans le Persona compendium.

Malgré cette simplification pour embarquer les néophytes dans l’aventure, quasiment tous les dialogues font référence à des évènements de Persona 3 ou 4. C’est l’avalanche de fan service à tout-va. Bien que ça plaira certainement aux fans de la série, on se demande comment un joueur ne connaissant pas l’univers peut accrocher au titre.

Le pire reste à venir, le déroulement de l’histoire se passe réellement comme un épisode de Scooby-doo. On parcourt les donjons un par un, on tue le boss et on récupère un indice avant de passer au donjon suivant. Pendant plus de 40h, on ne peut pas réellement dire qu’il y ait eu le moindre rebondissement dans l’histoire. Nous sommes allés jusqu’au au milieu du 4ème donjon en espérant que quelque chose d’intéressant se passe et que nous puissions revoir notre avis, mais non, rien …

Jusqu’ici le tableau est donc plutôt noir, mais nous allons aborder maintenant les points qui selon nous en font tout de même un bon jeu.

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On est tout aussi atterrés qu’eux…

Mais tu auras un très bon Dungeon Crawler

Persona Q change pas mal de points dans son gameplay par rapport aux phases de dungeon crawling de ses ainés. Cependant, ce nouveau style est très réussi.

Le titre prend le pari de proposer un gameplay axé sur le style d’Etrian Odyssey mélangé avec des éléments de gameplay des anciens Persona. Vous devrez parcourir des donjons en vue FPS en vous déplaçant case par case dans leur architecture.

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Le premier niveau, inspiré d’Alice au pays des merveilles

Le premier écran de la 3DS vous montre l’environnement et les combats tandis que le deuxième vous montre la carte, que vous pouvez dessiner vous-même au stylet ou laisser la console la compléter automatiquement pour vous. En gros, ça dessine les murs automatiquement et noircit les cases empruntables, mais tous les autres éléments spéciaux devront être ajoutés manuellement. L’outil de dessin des cartes est assez complet et repris d’Etrian Odyssey. Vous pouvez ajouter les portes, passages à sens uniques, écrire des notes, marquer les trésors, pièges, points de ressources, etc…

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Une carte bien complétée

Le level design des  donjons est très bien réalisé et change des donjons assez linéaires et sans surprises des précédents Persona. Ici, vous retrouvez le système d’Etrian Odyssey avec des passages secrets, raccourcis et F.O.E à tout va. Les F.O.E sont des espèces de mini-boss (marqués par une flèche mauve sur la carte) qu’il vaudra mieux éviter lors d’une première exploration sous risque de se faire exterminer en quelques coups.

Ils feront souvent partie de puzzles à résoudre afin de ne pas croiser leur chemin et d’arriver dans une nouvelle zone sans encombres. Par exemple, sur la carte ci-dessus, la grande salle peuplée par 3 F.O.E demande de résoudre un puzzle pour pouvoir passer derrière le F.O.E du milieu et accéder aux escaliers menant au niveau suivant. Une fois résolu, vous pourrez débloquer un raccourci sur la droite (flèche verte sur la map) qui permettra d’accéder directement aux escaliers sans devoir résoudre à nouveau le puzzle.

Cette structure « puzzle suivi de raccourci à débloquer » rythmera l’exploration des différents donjons du jeu. Chaque donjon aura un thème et des évènements déblocables bien à lui qui feront que l’exploration ne sera jamais ennuyeuse, bien que parfois frustrante à cause de certains puzzles un peu plus retords.

Du côté des thèmes, on retrouvera d’ailleurs un donjon inspiré du jeu Catherine d’Atlus, permettant de répondre à un « love quizz » semblable à celui que le héros Vincent devait passer pour survivre. Ce donjon sera d’ailleurs une substitution au côté « dating sims » présent dans les anciens Personas grâce au social link. Vous pourrez reparcourir ce donjon à votre bon gré et répondre à nouveau au « love quizz » pour savoir qui sera l’élue (ou l’élu) de votre coeur.

Les événements quant à eux seront très souvent des petites scènes entre les personnages permettant de débloquer des quêtes annexes et de placer de nombreuses références et notes d’humour qui plairont aux fans. Mention spéciale à Aigis et ses remarques innocentes.

Finalement, l’excellente OST reprenant des thèmes remixés des anciens jeux ainsi que de nouvelles compositions donne encore un coup de boost au rythme de l’exploration. Le compositeur Shoji Meguro a remis le couvert avec son style très original mélangeant riffs jazzy, hip-hop et groovy pour notre plus grand plaisir.

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C’est une explication plausible

Au niveau des combats, on aura également droit à du lourd. Les systèmes d’Etrian Odyssey et Persona ont été mélangés pour arriver à un résultat très intéressant.

Votre équipe d’exploration sera composée de maximum 5 membres répartis entre 1 et 3 sur une ligne offensive et une ligne défensive. La ligne offensive fera plus de dégâts mais en recevra plus et inversement pour la ligne défensive. L’écran de composition d’équipe vous indiquera d’ailleurs gentiment quels personnages sont meilleurs en offense qu’en défense ainsi que leurs affinités avec tels types de sorts ou d’attaques.

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L’écran de création de Party et les descriptions simplifiées des personnages

Comme vous pouvez le voir vous aurez rapidement accès à 16 personnages ayant chacun faiblesses et point forts. Il sera très difficile sans beaucoup de « grinding » de tous les maintenir à un niveau similaire. En effet, seuls vos 5 membres d’équipe gagneront la totalité de l’expérience reçue au combat, les autres en gagneront seulement une infime partie à moins d’être équipés d’un accessoire augmentant l’expérience. Seulement voilà, si vous les équipez tous de cet accessoire (qui au passage coute cher et se débloque assez tard), vous perdrez de la place d’inventaire car vous voudrez certainement garder d’autres accessoires intéressants que vous ne voudrez pas vendre. L’idéal sera donc de se composer une équipe pouvant survivre à la plupart des situations pour éviter le « grinding ».

Le nouveau système de combat va cependant aider à réaliser cette dream team à cause du système de faiblesses élémentaires à exploiter. Comme dans les anciens Persona, chaque personnage sera faible ou résistant à certains éléments: feu, glace, foudre, vent, lumière, ténèbres, attaque tranchante, perçante ou contondante. Les faiblesses peuvent être annulées si vous obtenez l’équipement ou un Sub-Persona possédant la compétence appropriée. Arrivé à un certain point de l’aventure, vous pourrez créer des Personas en en fusionnant d’autres ensembles et il sera possible d’obtenir une créature possédant le bon skill annulant vos faiblesses élémentaires. De plus, dans Persona Q, chaque membre de l’équipe peut équiper un seul Sub-Persona, contrairement aux précédents opus où seul le personnage principal pouvait switcher entre plusieurs Persona. Ceci permet de se créer une équipe quasiment sans aucune faiblesse élémentaire après un certain temps de jeu.

Notez que les fusions doubles et triples seront toujours de la partie et que vous pourrez choisir les compétences héritées par la fusion. De plus, vu que le système de social link a disparu, il n’est plus possible d’obtenir un boost d’expérience pour votre nouveau Persona dès sa fusion. Cependant, un nouveau type de fusion, le « sacrifice spread« , permet de sacrifier deux Persona pour donner un gros boost d’expérience à un troisième. D’ailleurs, ce sacrifice résulte parfois en l’obtention de matériaux rares permettant de créer de l’équipement à la base.

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Fusionner Pixie et Koropokkur permet d’obtenir Mokoi, Pixie et Agathion, Empusa, etc.

Les combats, comme dans les anciens jeux de la série, s’effectuent au tour par tour mais sont dorénavant déclenchés aléatoirement lors de l’exploration. Un indicateur virant du bleu au rouge vous préviendra de l’imminence d’un combat. Ils vous demanderont d’exploiter à tout prix les faiblesses des ennemis pour sortir victorieux. En effet, le moindre combat peut tourner à la catastrophe tant chaque rencontre peut s’avérer fatale.

Il n’est pas rare de mordre la poussière au premier tour quand le combat commence à l’avantage de l’ennemi car ils frapperont dans ce cas en premier avant que vous puissiez agir. Heureusement, Fuuka ou Rise, les « navigatrices » qui vous guideront et assisteront dans les donjons peuvent également équiper des Sub-Personas possédant des « navigation skills » permettant par exemple d’annuler l’avantage ennemi en début de combat.

Elles permettront également d’utiliser des « leader skills » utilisables grâce à des points d’énergie (la barre verte à droite de l’écran sur le screen ci-dessous) qui se rechargent à force de frapper l’ennemi. Ces skills peuvent par exemple être des soins à chaque tour ou avoir la faculté d’attaquer en premier.

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Ces ennemis ne sont pas impressionnants, mais exploitez leurs faiblesses et annulez les vôtres si vous ne voulez pas mordre la poussière.

Précédemment, exploiter la faiblesse d’un ennemi le rendait incapable d’attaquer pendant un tour. Ici, le système a été un peu revu. Exploiter une faiblesse peut parfois étourdir l’ennemi pour arriver à un résultat similaire, mais ce ne sera pas systématique. Par contre, exploiter une faiblesse vous donnera un boost vous permettant d’utiliser toute compétence gratuitement si vous n’êtes pas touché d’ici la fin du tour. De plus, si 2 ou plus de vos personnages sont en état de boost à la fin du tour, vous pourrez déclencher une « all-out attack » ne pouvant être bloquée sur tous les ennemis.

Cependant, exploiter les faiblesses et déclencher des all-out attacks à chaque tour sera assez compliqué. D’une part, il faut garder ses boosts (ça, ça va) et avoir un personnage qui agit en fin de tour (pas toujours évident). La solution alternative est d’étourdir tous les ennemis en un tour avant qu’ils attaquent (ça, c’est très rare). D’autre part, il faut avoir assez de HP et SP pour effectuer des attaques élémentaires. Ces derniers sont particulièrement rares et les skills particulièrement onéreux. Heureusement, les HP et SP de vos Sub-Persona sont automatiquement régénérés entre chaque combat et servent ainsi de soupape de sécurité pour ne pas devoir régulièrement retourner à la base vous soigner.

Vous devrez tout de même souvent retourner à la base, vous soigner, vendre vos matériaux pour crafter du nouvel équipement et fusionner des Personas avant de pouvoir repartir plus sereinement à l’aventure. Faire les donjons d’une traite sera quasiment impossible et comptez plusieurs heures avant d’en terminer un.

Nous pourrions encore expliquer bien des choses sur le système de combat, mais il est préférable que vous l’essayiez vous-même et découvriez toutes ses subtilités afin de créer votre stratégie pour sortir victorieux. Retenez qu’il est extrêmement riche, stratégique bien que certaines combinaisons soient un peu « cheatées », offre un bon challenge et devient rapidement addictif.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Persona Q n’est pas un jeu facile à critiquer. Etant fans de la série, on a forcément tendance à être indulgents. Cependant, les problèmes de rythme scénaristique et de simplification des personnages ont amené une réelle déception lors du test. De plus, on a vraiment du mal à imaginer que le jeu puisse plaire à un joueur n’ayant jamais fini Persona 3 ou Persona 4.

Cependant, si on passe outre ces problèmes contextuels, Persona Q est un excellent dungeon crawler alliant un système de combat addictif avec une difficulté bien dosée à une progression bourrée de fan service qui ravira les amateurs de la série.

Pour résumer le tout, si vous cherchez un jeu semblable à Persona 3 ou 4, passez votre chemin. Si vous cherchez un bon dungeon crawler, vous aurez droit à un Etrian Odyssey au skin Persona. Au moins, on peut dire qu’en terme de gameplay, le mariage des deux séries est un succès. Par contre, en terme de scénario, on ne nous sert pas un grand cru.

Y’a bon!

  • Pari de gameplay réussi en mélangeant Etrian Odyssey et Persona.
  • Le level design et les énigmes.
  • Une difficulté assez bien dosée et ajustable.
  • Les cut scenes et la direction artistique des personnages.
  • Le fan service et l’humour omniprésents qui feront mouche auprès des fans.
  • L’excellente OST

Beuargh!

  • Un scénario où il ne se passe pratiquement rien pendant 40h à part du fan service.
  • Les personnages de Persona 3 et 4 réduits à un ou deux de leurs traits de caractère.
  • Difficile pour un joueur n’ayant pas joué au 3 et au 4 d’accrocher à Persona Q.
  • Plus de social link.
  • Difficile de gérer les niveaux des personnages laissés sur la touche.
  • La modélisation 3D des Personas.

La désinfo en +

DTC

L’abréviation DTC peut avoir plusieurs significations:

  • Dans ton cul
    • « Tiens tu ne sais pas où j’ai laissé mon Persona Q ? Si, DTC ».
  • Dans ton chat: danstonchat.com, site recensant des extraits de conversations amusantes sur internet.
  • Dispositif à transfert de charge, un type de capteur photographique plus connu sous son sigleanglaisCCD.
    • « Ton appareil a un capteur DTC ? Non, mais bien sur mon appareil »
  • Diamond Trading Company, une filiale du groupeDeBeers.
    • « Tu cherches des diamants ? T’es allé voir DTC ? »
  • Vaccin Diphtérie Tétanos CoquelucheouDTCoq. Le pouvoir comique de cette abréviation est doublé.
    • « Tu t’es fait vacciner DTC ? Non, DTCoq »
  • Danish Touring CarChampionship, championnat danois de voitures de tourisme.
    • « T’es allé voir le DTC danois ? Oui le DTC danois est très joli. »
  • Une technologie Microsoft :Distributed Transaction Coordinator.
    • « Avec DTC, Microsoft te la fout bien DTC »
  • DTC records, label français de jazz et de musique électronique
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Papayou

Amateur de japonaiseries en tous genres, rédacteur et correcteur sur pxlbbq.com

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4 thoughts on “Persona Q: Shadow of the labyrinth | Test

  1. Persona Q est uniquement un dungeon crawler classique à la 3ème personne.

    —————————-

    Ne serait-ce pas plutôt à la première personne ? 🙂

    Très bon test sinon, j’ai pour ma part découvert le jeu en tant que néophyte de la saga Persona, j’ai trouvé le jeu sympathique à prendre en main surtout pour son système de combat !

  2. Merci beaucoup pour ton commentaire Mass.

    En effet, je me suis trompé 🙂 Je vais changer ça de suite.

    Content de voir que tu as pu accrocher au jeu malgré ne pas avoir fait les précédents. Comme toi, je pense que le système de combat est très réussi (c’est d’ailleurs pourquoi j’y joue encore et essaie de le finir) mais j’ai été vraiment déçu que l’univers si détaillé des titres précédents soit si peu conservé.

  3. Salut Mass, jette-toi sur Persona 3 FES et 4 Golden, ce sont des pépites à ne pas manquer !

  4. C’est tellement ressemblant à Scoubidoo :p

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