Hohokum

  • Développeurs Honeyslug
  • Editeurs Sony
  • Type Expérience
  • Support PS3, PS4, PSVita
  • Sortie 13/08/2014

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Voilà encore un titre à ranger au côté de Patapon et autres LocoRoco. Hohokum ne promet qu’une chose : vous faire voyager dans d’étranges contrées en incarnant un drôle de serpent aux couleurs changeantes à la recherche de tous les secrets possibles en vue de libérer ou simplement trouver ses congénères.

Ou quelque chose comme ça.

Flying Monkeys
Flying Monkeys

Parce que rien n’est explicite dans Hohokum. Après une petite entrée en matière qui vous introduit aux mécaniques ultra simples du jeu tout en posant son univers, vous voilà lâchés dans un monde inconnu. Votre passage devant les éléments de décor déclenche souvent une réaction, mais à vous d’en comprendre l’utilité, ou le sens. Parfois c’est juste cosmétique, parfois réellement utile dans la résolution du tableau.

Les situations sont vraiment différentes et la logique change à chaque nouveau niveau, qu’il soit question d’allumer simplement des lampadaires ou de libérer une nymphe des eaux en jouant avec des éponges. Parfois, vous aurez même à affronter un boss qui vous enverra moultes projectiles à la manière d’un petit Bullet Hell Game, visiter une caverne sombre pleine de richesses, voire passer d’une époque à l’autre pour influer sur la destinée d’un lieu, en passant par un endroit précis du tableau. Dans ce cas, ne vous attendez d’ailleurs pas à la moindre indication ou indice. A vous de comprendre et d’expérimenter.

Un futur sac de nœuds ça...
Un futur sac de noeuds ça…

Voilà qui fait de Hohokum un jeu aussi sympathique à jouer qu’à regarder, tout le monde pouvant repérer une action, ou l’un des yeux à activer un peu partout dans le jeu, voire comprendre une mécanique ou une logique qui aurait échappé au joueur. Pour la petite histoire, les yeux naïfs de ma fille de 3 ans ont compris tout de suite comment résoudre un niveau, juste parce qu’elle a relié deux éléments qui m’avaient paru pourtant sans réels rapports… une autre logique a été trouvée par ma femme qui a posé ses yeux sur l’écran quelques instants en passant devant.

D’autres niveaux contiennent plusieurs mécaniques, sous formes de symboles à activer, de signes à entourer d’étoiles dans le ciel, de mécaniques de changement de saison ou même de grosses machines complexes à réactiver.

Pensez bien à tout expérimenter

Hohokum est donc à prendre comme un terrain de jeu regorgeant de petits secrets à découvrir, dans lequel il est possible de passer d’un niveau à l’autre sans trop de contraintes, puis de revenir à ceux non-résolus, tout en gardant en tête que la finalité concrète est de libérer toutes les autres créatures filaires et de découvrir tous les yeux cachés. On parcourt et découvre alors la quinzaine de niveaux proposés, aux mélodies aériennes, agréables et au design frais et colorés, tentant de les faire vivre et de se raconter leur petite histoire au fil des interactions, parfois logiques, parfois magiques. Car toute interaction découverte est toujours récompensée d’une petite saynète, qui sert d’ailleurs souvent à la résolution générale du tableau.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

A réserver aux joueurs avides de découvertes oniriques, curieux, et patients. Il y a cependant un certain risque, celui de ne pas du tout accrocher au concept, de rencontrer l’ennui, ou de n’y voir qu’un jeu pauvre et minimaliste dans lequel il n’y a rien à faire. D’autres y verront une aventure encore inconnue, une découverte à chaque nouvelle interaction, beaucoup de joie et de couleurs et une jolie façon de se perdre un peu dans un jeu. Bref, à ne pas conseiller à tout le monde, forcément ! Personnellement, je n’aurais pas été contre quelques niveaux supplémentaires…

Y’a bon!

  • La direction artistique
  • La bande son enivrante
  • La découverte à chaque instant
  • La recherche de l’objectif
  • Cross-Buy / Cross-Save

Beuargh!

  • Le manque de direction peut déranger
  • On n’aurait pas craché sur quelques niveaux en plus

L’info en +

Ghostly International

Le label indépendant à été en charge de produire la bande originale de Hohokum, incluant les artistes Ben Benjamin et Michna de chez Ghostly, ainsi que le compositeur Joel Corelitz.

Il est possible de commander la version numérique de la bande son, mais – fait bien plus rare – une version vinyle également !

Pour écouter la bande originale, c’est par ici que ça se passe !

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Titiks

Quadra assumé, daron de 3 apprenties gameuses, fan de tout ce qui est capable de raconter une bonne histoire. Touche-à-tout, mais surtout de bonnes aventures qui savent surprendre, et dévoué à l'univers console depuis que Sega était plus fort que tout, vous me verrez bien plus souvent connecté à la nuit tombée #2AMFather.

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