GTA V | Test (PS4)

Grand Theft Auto V

• Développeurs : Rockstar
• Editeur : Take 2 Interactive
• Type : simulation de malfrat
• Supports : PS4 / Xbox One
• Sortie : 18 novembre 2014

Dans le même genre :

• GTA III
• Saints Row 3
• GTA IV

Un an à peine après avoir chamboulé notre microcosme de gamer sur la old gen, voilà que le phénomène Grand Theft Auto V revient sur PS4 et Xbox One dans une version liftée. Ces nouvelles moutures hdifiées lorgnent-elles plus du côté du simple remake paresseux que du véritable travail de fond ? Suivez le guide, votre scribouilleur vous dit tout.

Commençons d’emblée par balayer les évidences : oui, ce portage de GTA V sur la nouvelle génération de consoles s’est accompagné d’un net lifting graphique. S’il est vrai qu’on ne pouvait pas vraiment lui chercher de noises du côté de sa réalisation sur la génération précédente, on le peut encore moins sur cette nouvelle version du jeu qui, comme attendu, se révèle être d’une finesse quasi-irréprochable. On sent que les développeurs ont puisé sans vergogne dans la puissance technique de nos machines pour sublimer le rendu visuel et mettre en exergue la sophistication de la composition de leurs décors.

Ce nouveau bond graphique balance des éclairages magnifiques, quelques effets de particules bien pensés, des textures plus fines et une meilleure distance d’affichage. Il suffit d’aller faire une petite balade à vélo sur les cimes du Mont Chiliad, et contempler l’énorme panorama sur Los Santos, pour comprendre à quel point le jeu a pris de l’envergure. Bien que leurs animations restent un brin rigides, les différents personnages bénéficient également d’un meilleur rendu. Même constat pour l’aliasing et le clipping qui, sans avoir complètement disparus – malheureusement -, sont nettement moins prononcés. Mais là où la différence technique frappe de plein fouet, c’est dans les environnements qui ont gagné en crédibilité. La végétation est beaucoup plus dense, organique et variée, tandis que les espèces animales que l’on croise un peu partout sont bien plus nombreuses qu’auparavant. Le constat est similaire en ville ; elle grouille de vie grâce à un accroissement de la densité de sa population. On le dit à chaque nouvel épisode, mais vraiment, « jamais un GTA n’a autant semblé être vivant ». Le tout est évidemment couplé au 1080p en 30 images par seconde de circonstance. Si l’ensemble est d’une fluidité rarement prise en défaut, on regrette que le compteur du framerate soit bloqué à 30 FPS. On n’aurait pas craché sur du 60 images/seconde. Quoi qu’il en soit, c’est un vrai plaisir pour les yeux que de redécouvrir GTA V sous ces nouveaux atours.

Par les yeux de Trevor

En dehors de ce joli petit lifting sauce new gen, la seconde grosse innovation est l’ajout de la vue à la première personne. Pour ne pas vous mentir, lorsque Rockstar a annoncé cette fonctionnalité à grand renfort de trailers, j’y croyais un peu mollement, tant il ne me semblait pas que GTA avait besoin de ça. Et bien j’avais salement tord… Cet ajout s’intègre parfaitement dans le gameplay de la série et offre, de surcroit, une réelle plongée au cœur de Los Santos. D’une simple pression du pavé tactile, on se retrouve ainsi catapulté en immersion totale. Pour rendre l’expérience convaincante et cohérente, les développeurs ont retravaillé le gameplay, tout en ajoutant de nouveaux mouvements. Chaque mouvement bénéficie dès lors de sa propre animation à la première personne : franchissement d’obstacle, car-jacking, chute à moto ou combats au corps à corps. Les intérieurs des véhicules ont, eux-aussi, été modélisés pour l’occasion, tout comme les jauges et autres compteurs qui s’animent en temps réel. Voir le voyant des phares qui s’allume quand on l’utilise, c’est juste classe. Autre très bon point pour le confort : cette vue est entièrement paramétrable. Tout peut être configuré de A jusqu’à Z. De l’auto-aim aux remappage des commandes en vue FPS, tout y passe. Vous pourrez même choisir à quel moment le jeu doit alterner entre vues FPS et TPS. Vous préférez rouler en vue à la troisième personne et faire du panpan en première personne ? Ok. Par contre, pendant les gunfights, lorsque vous êtes à couvert vous aimeriez avoir une vue à la TPS ? Pas de soucis, quand vous serez derrière un mur ou une caisse le jeu changera automatiquement la caméra. Sympa. Cette vue à travers les yeux du héro offre ainsi une nouvelle perspective originale sur l’univers, tout en renforçant l’immersion. Cerise sur le gâteau, ça permet de découvrir tout un tas de petits détails caché dans les décors qui étaient jusque là imperceptibles (merci aussi aux textures HD pour le coup).

En dehors de ces deux ajouts majeurs, Rockstar a profité de l’occasion du remake pour épaissir un tout petit peu son jeu de base avec quelques biscuits, dont l’ajout de centaines de nouvelles chansons dans l’OST, de missions additionnelles qui se comptent sur les doigts d’une main ainsi que d’une poignée d’armes et de véhicules inédits. Côté online, les serveurs peuvent désormais accueillir trente joueurs en même temps et surtout le matchmaking est mieux pensé puisqu’il permet (enfin) de s’inscrire à une activité et de continuer à jouer jusqu’à ce qu’elle débute. Par contre, les braquages ne sont toujours pas disponibles sur le online. #Tristesse.

Hormis tous les points abordés plus haut, soyons clair : GTA V sur PS4 et Xbox One offre une aventure identique à celle proposée l’année dernière. Vous y vivrez toujours trois tranches de vie interconnectées proposant une relecture caustique de nos sociétés. Le tout servi par un scénario impeccablement écrit, mis en scène de manière hautement cinématographique. GTA V arrive même à pousser à la réflexion au-delà du jeu, en dépeignant avec brio ce tableau cru, ultra violent et acerbe de notre société capitaliste, dont se dégage d’ailleurs une certaine beauté malsaine. Ajoutez à cela un open world d’une ampleur sans précédent et qui suinte de contenus, et vous comprendrez pourquoi il est toujours l’empereur des jeux en monde ouvert, comme nous vous le disions déjà dans notre critique de l’année dernière (que vous pouvez compulser pour le surplus).

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Pour répondre à la question posée en intro, non, Rockstar ne s’est pas contenté de nous refourguer un remake fainéant qui se limite à passer un petit coup de polish sur ses graphismes. Certes plus abouti graphiquement, ce GTA V new gen propose également quelques nouveautés dont la vue FPS qui, sans révolutionner le genre, réinvente tout de même considérablement l’expérience de jeu. C’est donc un vrai plaisir que de repartir à l’aventure. Si tout le travail abattu pour pondre ce remake doit être salué, est-ce suffisant en soi pour repasser à la caisse ? Si vous avez retourné tout le solo et que le multi ne vous intéresse pas, la réponse est clairement non. Idem, si vous êtes allergique à la série, ce remake ne vous réconciliera pas. Par contre, les fervents pratiquants de Grand Theft Auto Online, les fans de la série en général et ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de vivre cette épopée l’année dernière peuvent (et doivent !) se plonger dans cette version sans la moindre retenue.

Y’a bon!

• Plus beau
• La vue à la première personne
• 1080 p à 30 images par seconde
• Bande son encore plus fournie
• Nouveaux effets visuels
• Le online jouable à 30

Beuargh!

• Même contenu solo que pour la version old gen
• Encore un peu d’aliasing

La désinfo en +

Le vol d’une voiture entraîne des frais imprévus, des tracas administratifs, une perte de temps et un sentiment d’insécurité. Vous pouvez vous épargner ces ennuis en suivant une série de consignes simples.

• Garez votre voiture de préférence dans un garage ou dans un lieu sûr.
• En vous garant, tournez toujours les roues en direction du trottoir. Cela ralentira le voleur qui tenterait de s’échapper avec votre véhicule.
• Bloquez la direction et activez votre système d’alarme ou d’antivol, si votre véhicule en est équipé.
• Ne laissez jamais les clés sur le contact, même pour un court instant.
• Ne cachez jamais de clé de réserve dans la voiture.
• Fermez toujours la voiture entièrement à clé, c’est-à-dire : portières, vitres, toit ouvrant et coffre.
• Lorsque vous laissez votre véhicule quelque part, emportez le plus souvent possible les documents de bord.

(source : Portail belgium.be)