Crypt of the NecroDancer

  • Développeurs Brace yourself Game
  • Editeurs Klei Entertainment
  • Type Rythme, Action/RPG
  • Support PC, Mac, Linux
  • Sortie 30/07/2014

Dans le même genre :

  • Des rogue-like
  • Patapon
  • Divers jeux de rythme

Crypt of the NecroDancer est un titre qui mélange deux genres particuliers : le jeu de rythme d’un côté, et l’action/RPG de l’autre. Mais comment Diable est-ce possible ? Le principe est on ne peut plus simple. Le joueur incarne Cadence (par défaut), une jeune femme qui doit parcourir différents donjons (ici appelés zones), affronter une horde de monstres et venir à bout des boss. Nous devrons la faire avancer suivant le rythme de la musique. D’une part, pour éviter de nous faire attaquer par les monstres, qui bougent eux-même sur ce même rythme, d’autre part pour conserver notre multiplicateur bonus qui va s’avérer très utile pour récolter des pièces, pièces servant à acheter des items en cours de partie (objets qui disparaîtront une fois la partie terminée).

Un donjon, de la musique, des squelettes… Soirée romantique en vue ?

Nous avançons donc au rythme de la musique. À chaque battement, le joueur est invité à presser une flèche directionnelle (ou une touche d’action sur une manette, par défaut) suivant la direction dans laquelle il veut aller. S’il veut attaquer un monstre, il devra au préalable parvenir à se mettre au contact de ce dernier (suivant le monstre, certains restent immobiles un ou plusieurs battement(s), ce qui permet une approche simple. Dans le cas contraire, il faudra forcer le monstre à venir à notre contact avant de l’attaquer, en détruisant une paroi de mur et en restant sur la même case le temps d’un battement par exemple), puis devra appuyer sur la touche correspondant à un déplacement vers le monstre (si le monstre est à droite, il faut agir comme si nous voulions aller à droite) afin de lui asséner un coup. Le monstre perdra ainsi un point de vie.

Bien entendu, il existe toute une variété d’armes, certaines permettant d’attaquer à distance (arc), d’attaquer plusieurs cases à la fois (grosse/longue épée, lance), voire d’attaquer en diagonale (fouet). Selon le matériau dans lequel est fabriqué l’arme (fer, titanium, or, etc.), le monstre peut perdre plus de points de vie. Au côté de ces armes se trouve une panoplie d’équipements, qui diminueront entre autres les dommages reçus, et le nombre d’items utilisables, tels que des aliments qui régénéreront notre vie, des parchemins de sorts, des bombes, etc.

Quand les dragons s’en mêlent…

Le joueur devra, lors de son aventure, libérer une série de personnages qui nous seront utiles par la suite. Certains ouvriront une boutique dans la salle principale, tandis que d’autres ouvriront un camp d’entrainement afin que nous puissions affronter les différents monstres des donjons à notre guise, ainsi que les mini-boss et les boss. Car boss et mini-boss il y aura. Dans Crypt of the NecroDancer, chaque donjon se divise en quatre niveaux. Les trois premiers sont assez classiques : dans ces décors générés aléatoirement, nous devons trouver le passage vers le niveau supérieur tout en massacrant un maximum de monstres et en récoltant quelques items au passage, le tout dans le temps imparti (temps défini par la longueur de la chanson). Pour passer au niveau suivant, il faut non seulement trouver le passage, mais aussi battre un mini-boss (dragon, minotaure, fantôme, etc.) qui fait office de gardien. Le dernier niveau est un boss à part entière avec ses propres mécaniques de gameplay.

Contrairement aux monstres classiques, contre qui on peut s’entraîner à moindre frais, il faudra déverser quelques diamants pour débloquer les mini-boss et les boss dans la salle d’entrainement. Diamants que nous pouvons récupérer dans les différents niveaux suivant la formule suivante :

  • Zone X – Chaque niveau cache 2X diamants, un paquet de X visibles et un paquet de X cachés dans un mur.

À noter que les diamants ne sont pas éternels : dès que nous mourons ou que nous réussissons une zone, nous devons retourner dans la salle principale et les dépenser, sans quoi ils disparaîtront dès que nous recommencerons une partie. En plus de débloquer des (mini-)boss dans la salle d’entrainement, ils permettent de débloquer des améliorations que nous pourrons trouver dans les coffres en cours de partie.

Coooonclusion. Je dis non! Mais un Avis, je dis OUI!

Globalement, Crypt of the Necrodancer réussit dans ce qu’il a entrepris. Le mélange des deux genres est réussi, et le joueur se surprendra à passer de longues heures sur le titre, profitant de ses différents modes de jeu, en secouant la tête au rythme de la bande son tout simplement addictive. Mais, si jamais elle n’est pas à votre goût, vous pouvez importer vos propres pistes audio.

Côté graphismes, on est dans du retro en deux dimensions, et ça colle parfaitement à l’univers du jeu, renvoyant les plus nostalgiques d’entre nous plusieurs années en arrière. Côté durée de vie, le joueur aura besoin de quelques heures pour terminer les trois zones disponibles et débloquer les différentes améliorations, mais il lui restera un challenge de taille avec le mode hardcore, qui permet de parcourir les trois zones avec seulement deux points de vie. Et si jamais on y arrive, c’est bien simple, on en redemande, encore et encore ! Et c’est ce sentiment là qu’on aime dans un jeu.

Disponible en Early Access, le jeu ne permet pas encore d’accéder à la zone 4, et tous les personnages ne sont pas encore disponibles. D’autres ajouts devraient être opérés pour la version finale du jeu.

Y’a bon!

  • Roguelike, chaque partie est unique !
  • Bande son au top
  • Possibilité d’importer ses propres pistes audio
  • On ne cesse d’en redemander

Beuargh!

  • Pas assez d’informations sur les items, lors de l’achat/obtention

L’info en +

Un jeu de rythme ne serait rien sans musique. Les développeurs ont décidé de faire appel à Danny Baranowsky, un compositeur qui a déjà fait ses preuves dans le monde du jeu vidéo. C’est à lui en effet que l’on doit les soundtracks de titres tels que Super Meat BoyCanabalt ou encore The Binding of Isaac.

La bande-son du jeu peut être achetée sans le jeu moyennant 9,99 €, mais un pack l’associant au jeu est également vendu sur Steam au prix de 22,99 € (jeu seul : 14,99 €).

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Petit Ange Parti Trop Tôt

Parfois, un Pixel s'éteint et vogue vers d'autres horizons. Mais ce n'est pas parce qu'il ne fait plus partie de notre grand barbecue que ce qu'il a écrit disparaît !

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